FAO au Gabon

Au Gabon, la FAO encourage la pratique du micro jardinage

16/06/2021

Libreville, 16/06/2021- Avec une population urbanisée à plus de 80%, la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Gabon reste problématique compte tenu de la forte dépendance du pays vis-à-vis de l’extérieur pour l’offre alimentaire, le Gabon importe plus de 86% de ses denrées alimentaires. Pour combattre l’insécurité alimentaire, le gouvernement a élaboré un programme national de sécurité alimentaire dont l’objectif général est de relancer la production vivrière nationale pour assurer la disponibilité de produits maraichers et vivriers en qualité et quantité suffisantes, assurer l'accès et la qualité sanitaire des produits alimentaires, en vue de favoriser une alimentation équilibrée et saine pour tous.

C’est dans ce contexte, la FAO encourage le gouvernement et ses partenaires au développement des micro jardins qui constituent une activité essentielle, capable à la fois de lutter contre le chômage des jeunes et des femmes, de générer des revenus et d’améliorer l’alimentation d’une population en constante augmentation. Le micro jardinage consiste à pratiquer le maraichage et la culture intensive d’une grande variété de légumes, racines, tubercules dans des espaces restreints. Les habitants des villes cultivent depuis longtemps des légumes dans leur arrière-cour. Le micro jardinage fait appel, en plus, à toutes sortes de récipients: caisses en bois tapissées de plastique, tables spécialement conçues pour le jardinage, voire vieux pneus de voiture. Il associe les techniques de production horticole.

Pour accompagner au mieux les parties prenantes locales dans la pratique de micro jardins, la FAO a depuis deux ans, mis sur pied un jardin de démonstration et de formation pour fournir des appuis techniques ciblés dans la production des plantes. L’appui porté au programme Gabon famille verte et au projet classes vertes, procèdent de cette volonté. Actuellement, la FAO appuie une formation pratique au profit de près de 400 jeunes sur trois sites de formation agricoles notamment à Donguila, à Bolokoboué et à Santa Clara. En se lançant dans l’agriculture au terme de cette formation, ces jeunes pourront améliorer leur propre sécurité alimentaire et nutritionnelle, assurer leurs propres revenus ainsi que l’approvisionnement du marché local en produits alimentaires frais et de bonne qualité