FAO au Gabon

La FAO appuie la formation sur les itinéraires de production en maraichage pour les personnels de la prison centrale d’Oyem

30/08/2021

En Avril dernier, la direction de la prison centrale d’Oyem avait sollicité et obtenu de l’Organisation des nations unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO), un appui logistique en petits équipements agricoles et en semences diverses, pour donner forme au projet de réalisation d’un jardin maraicher à la prison centrale de la localité dans le cadre de la politique de réinsertion des détenus.

Le succès enregistré par ce projet a conduit les responsables à concevoir un projet de culture vivrière (bananes, et du manioc) sur une superficie de quarante hectares. Dans cette perspective, une seconde requête a été adressée et obtenue de la FAO pour la formation de vingt-deux personnels en charge de la réinsertion de détenus dans la maitrise des itinéraires de production maraichères et vivrière, en vue de disposer d’un savoir-faire interne et durable, capable d’être transmis aux détenus et de préparer ainsi efficacement leur réinsertion sociale au sortir de leur détention.

C’est dans cadre que la FAO a mis à disposition un expert pour dispenser ces formations à l’endroit des personnels de la prison d’Oyem afin de mieux les accompagner dans leurs politiques de réinsertion. La prison d’Oyem compte environ quatre cent pensionnaires, dont la majorité est constituée de jeunes sans formation initiale au moment de leur incarcération. Leur transmettre les rudiments essentiels dans la pratique du maraichage faciliterai leur insertion sociale à leur sortie de prison.

Pendant six jours, plusieurs des supports théoriques et pratiques ont été mis à dispositions des apprenants pour renforcer leurs connaissances sur les techniques de base des cultures maraîchères notamment le Choix de la culture et la création des conditions agro écologiques appropriées, la période de production, la préparation des planches de production, la sélection des semences, la réalisation de pépinières, le semis direct et indirect. Durant la cérémonie officielle d’ouverture, Jean Pierre Mavoungou, directeur de la prison centrale d’Oyem a remercié la FAO pour le soutien et l’accompagnement constants à l’endroit aux sollicitations présentées. Et noté que les actions ainsi entreprises s’inscrivent dans les missions fondamentales de la sécurité pénitentiaire prévue dans les textes portant institution du corps autonome paramilitaire de la sécurité pénitentiaire.

 Aussi dans le cadre de la diversification de l’extension de ses activités agricoles, le directeur de la prison centrale d’Oyem a ajouté aux activités maraichères, un projet de quarante hectares pour la production vivrière notamment de la banane et du manioc destinés essentiellement à la consommation des détenus.