Sandra O est une jeune femme de 26 ans, sans formation initiale, Sandra se décide à suivre une formation sur les itinéraires de production en maraichage soutenue conjointement par l’Organisation des nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) et le programme des nations unies pour le développement (PNUD). A l’exemple de Sandra, 70 autres jeunes se sont inscrits pour bénéficier de cette formation au village agricole graine de Bolokoboué à 45 kilomètres de la Capitale Libreville.

Au début de la formation, personnes parmi ces jeunes n’avait de notion en agronomie, 10 mois plus tard, ils sont parvenus à acquérir des connaissances utiles et produisent aujourd’hui une variété de spéculation dont les tomates, les aubergines vertes, du piment et bien d’autres fruits et légumes. Identifiés et pris dans la rue, les jeunes étaient exposés à la délinquance et à la violence.

Encadrés par les experts de l’ONG IDRC AFRICA, signataire d’une Convention avec la FAO pour assurer l’assistance technique nécessaire, ces jeunes ont franchi une étape essentielle vers leur réinsertion sociale.  Ils se repositionnent ainsi à travers cette initiative en démontrant une volonté d’émancipation et une très grande envie de se prendre en charge pour gagner en autonomie et parvenir à une indépendance financière.  Beaucoup entrevoient aujourd’hui leur avenir avec davantage d’optimisme et de sérénité car animés par une aspiration à s’engager et à jouer un rôle important dans le développement d’une agriculture urbaine et entrepreneuriale au Gabon ou l’essentiel des besoins alimentaires restent largement couvert encore aujourd’hui que grâce aux importations.

L’appui de la FAO à la formation des jeunes dans le cadre du projet conjoint Gabon famille verte contribue à rendre effectif l’efficacité des chaines de valeur horticulture urbaine et périurbaine en facilitant par le transfert des technologies nécessaires au développement de l’entreprenariat la création d’emplois pour les femmes et les jeunes