C’est à la suite d’une étude d’impact socio-économique COVID-19 menée par le Programme des Nations unies pour le développement(PNUD) en 2020 , qui a mis en exergue les difficultés socio-économiques en termes d’emplois et de revenus ayant affecté la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations suite notamment à la fermeture des frontières ; aux restrictions de transport interne et la hausse des prix des biens alimentaires et aux difficultés induites auprès des populations et des producteurs,  que le projet de renforcent la sécurité alimentaire et l’emploi des femmes et des jeunes via la promotion des chaînes de valeurs verte inclusive dans le cas de la relance post COVID-19 a été formulé pour aider plusieurs exploitants agricoles  à redémarrer leurs activités de production.

Le  Programme des nations unies pour développement a initié le projet de "Renforcement de la sécurité alimentaire et de l’emploi des femmes et des jeunes via la promotion des chaînes de valeurs verte inclusive pour  expérimenter et développer des solutions intégrées adaptées aux besoins des microentreprises de femmes et de jeunes. Selon Francis James, représentant résident du PNUD au Gabon « le projet contribuera à l’augmentation de la productivité des spéculations retenues, et ainsi à l’amélioration des revenus d’origine agricole des jeunes et femmes des provinces de l’Ogooué Maritime et de l’Estuaire. »

Pour faire face à aux impacts négatifs post COVID, le Gouvernement a mis sur pied une stratégie de réponse soutenue par le Système des Nations Unies, notamment sur le plan agricole dans le respect des principes de l’économie verte. Le présent projet s’inscrit dans cette dynamique et vise à renforcer la capacité des exploitations gérées par des femmes et des jeunes dans la production, la transformation et la commercialisation des produits agricoles. Les spéculations ciblées sont la banane, le manioc, les légumes et les animaux d’élevage. En soutenant l’insertion de ces exploitations dans des chaînes de valeurs vertes et facilitant l’accès à des solutions innovantes, y compris en matière d’inclusion financière, le projet entend contribuer à dynamiser le secteur agricole de manière durable et aider le pays à réduire sa dépendance aux importations alimentaires.

Bien que disposant d’un potentiel énorme, la production agricole vivrière, dont une grande partie de la main d’œuvre est composée de femmes, ne couvre que 40 pour cent des besoins alimentaires. Selon l’étude d’impact socio-économique COVID-19 du PNUD, la pandémie a accentué les difficultés socio-économiques en termes d’emplois et de revenus. Du fait de la fermeture des frontières, des restrictions de transport interne et la hausse des prix des biens alimentaires, elle a aussi affecté la sécurité alimentaire. La mise en œuvre des activités de ce projet a été confiée à l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). La FAO est l'organisme chef de file au sein du système des Nations Unies qui s’occupe principalement des questions liées à l’éradication de la faim par le soutient et le développement de chaines de valeurs durables et inclusive dans le domaine de l’agriculture en général.

Le projet financé par le PNUD, sera mis en œuvre en collaboration avec le ministère en charge de l’agriculture, les coopératives et Organisations non gouvernementales partenaires nationales, sous la supervision et le suivi technique de la FAO, en synergie avec les directions provinciales d ministère de l’agriculture. Les bénéficiaires du projet sont des femmes et des jeunes producteurs en activité  au moins 300 au total ont été sélectionnés par le PNUD et ciblés  selon des critères  spécifiques. Le projet développera un partenariat très large afin de favoriser les rencontres et échanges d’expériences avec tous les acteurs intéressés.