Photo: © FAO

Le Coordonnateur sous régional et représentant par intérim de l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture a été reçu par Pascal Houagni AMBOUROUET, ministre de la Pêche et de l’économie maritime. La rencontre première du genre, a permis aux deux personnalités de nouer leur premier contact et d’examiner  l’Etat actuel des projets mis en œuvre par la FAO  et les perspectives de de renforcement de la collaboration actuelle. Prenant la parole à cette circonstance Arslen Bounemra, coordonnateur sous régional de la FAO et représentant la FAO au Gabon a rappelé la mission assignée à l’organisation dont il a la charge en Afrique centrale, son action dans la sou région et au Gabon.

L’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) est l’agence spécialisée des Nations Unies qui mène les efforts internationaux vers l’élimination de la faim avec pour objectif d’atteindre la sécurité alimentaire pour tous et d’assurer un accès régulier et suffisant à une nourriture de bonne qualité permettant à tous, de mener une vie saine et active. Avec plus de 194 pays membres, la FAO travaille dans plus de 130 pays à travers le monde.

Au Gabon et dans la sous-région, la FAO intervient dans les domaines de l’élevage et la santé animale, la gestion durable des forêts, la nutrition, les politiques agricoles, la production et protection des plantes, la gestion des terres et eaux ; la pêche et l’aquaculture. Dans le domaine de la pêche et de l’aquaculture, La FAO appui le renforcement des connaissances sur les ressources halieutiques ; renforce les systèmes statistiques et les analyses socio-économiques du secteur, appui les processus d’aménagement des pêches et renforce la lutte contre les  pêches illicites non déclarées et non réglementaires,  intervient enfin dans le développement des chaines de valeurs de la pêche maritime, continentale et de l’aquaculture.

Au Gabon, la FAO appuie le Gabon dans à travers deux appuis techniques, notamment le projet de coopération technique  de développement de l’aquaculture commerciale, dont l’objectif est de renforcer les capacités d’accès aux intrants de base. Ce projet facilite les échanges avec le secteur privé, à travers les formations techniques, les ateliers pour aider les bénéficiaires à accroitre la production durable d’intrants de qualités, notamment la production d’ alevins, et d’ aliments  pour poissons, le projet est mis en œuvre dans trois provinces ; le Haut Ogooué, l’Estuaire et le Woleu Ntem. Sur les ite pilotes, les bénéficiaires apprennent les techniques d’élevage dans cages flottantes (Oyem, site de Mikolongo)  dans des BACS sur les sites de Minkolongo à Libreville et au Jardin d’expérimentation de la FAO.

Le deuxième projet mis en œuvre par la FAO au Gabon concerne l’appui au développement de cinq centres  de pêche artisanales.

Pour sa part le ministre de la Pêche et de l’économie de la mer a décliné a sollicité l’accompagnement de la FAO dans  la mise en œuvre du plan d’urgence décliné en cinq axes d’action adopté par le ministère dont il a la charge, ce plan a pour finalité de passer d’une pêche artisanale à une pêches moderne encadrée  par un dispositif légal et règlementaire capable de garantir à la fois une  gestion  durable de la ressource et une contribution significative  à la réduction de la pauvreté et la création d’emplois.

Au terme des échanges entre les deux parties, l’organisation des nations unies pour l’agriculture et l’alimentation a rassuré le membre du gouvernement de sa disponibilité à accompagner  l’ambition  de réforme du secteur pêche et aquaculture portée par le gouvernement dans la perspective dune gestion rationnelle et durable de ses ressources halieutiques.