FAO au Gabon

La FAO et le Gouvernement procèdent à la signature du projet « TCP 3903 » appui à la formulation du cadre de programmation Pays de la République Gabonaise 2023-2027

Photo: © FAO
27/07/2023

Le Cadre de Programmation Pays (CPP) est le principal document de référence  qui guide les interventions de l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans les pays. Il s'appuie sur l’identification des  principales priorités de développement de l’agriculture du pays, le processus du CPP intègre des consultations avec l'ensemble des parties prenantes au développement de l’agriculture et sera finalisé par l ’élaboration d’un Cadre de Programmation consensuel et participatif qui déterminera les domaines d’engagement spécifiques et prioritaires de la FAO avec le Gabon. Le dernier cadre de programmation Pays de la République Gabonaise a couvert la période 2017-2023.

Dans le cadre de la préparation du nouveau cadre de programmation pays de la république Gabonaise, Arslen Bounemra, Coordonnateur sous- régional de la FAO et Charles MVE ELLAH, ministre de l’Agriculture, de la sécurité alimentaire chargé de la valorisation de la ruralité  ont procédé à la signature du projet d’appui à la formulation du cadre de programmation pays 2023-2027. Le CPP  sera  aligné aux priorités du gouvernement, aux objectifs de développement durables (ODD) et au plan cadre de coopération du système des nations unies et du cadre stratégique de la FAO. Le projet TCP 3903 objet de la présente signature a été élaboré pour accompagner ce processus. Le cadre de programmation pays de la République Gabonaise 2023-2027 est le troisième du genre formulé par la FAO avec le Gabon.

Au Gabon l’agriculture reste encore un secteur marginal dans l’économie  gabonaise sa contribution au PIB est inférieure à 4%, la production générale de produits alimentaire est insuffisante pour répondre aux besoins de sa population, ce qui contraint le pays à recourir aux importations.

Le Gabon importe aujourd’hui plus de 80% de produits alimentaires pour satisfaire ses besoins de consommation  pour une valeur globale de de près de 400 milliards de francs CFA. Face à cette situation, le gouvernement a élaboré un plan stratégique de développement du secteur agricole pour valoriser le potentiel du pays et à réduire de manière drastique les importations.

La FAO, conformément à son mandat, est disposée à accompagner le gouvernement dans son objectif des faire du secteur agricole un véritable moteur de croissance économique au bénéfice des populations