FAO au Gabon

Rencontre entre FAO et l’ Association Technique Internationale des Bois Tropicaux (ATIBT)

Les membres de l'équipe des Forêts de la FAO aux côtés du Représentant de la FAO et de la Représentante de l'ATIBT (Crédit: Mengome Geshrill)
05/07/2017

5 juillet 2017, Libreville - La gestion durable des forêts en Afrique centrale en générale, et au Gabon en particulier, était l'objet d'une rencontre entre Jacqueline Lardit-van de Pol, Représentante de l’Association technique internationale des bois tropicaux (ATIBT) et Helder Muteia, Coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, au siège de la FAO dans la capitale gabonaise. 

Cette prise de contact entre les deux institutions a permis d’échanger sur les axes potentiels de collaboration ainsi que sur diverses pistes de partenariat ont été identifiées, notamment concernant la mise à jour des normes et directives d’aménagement durable basées sur l’expérience des 15 dernières années en la matière dans la sous-région, les opportunités de formation des communautés riveraines des concessions forestières en matière d’activités génératrices de revenus et de gestion durable des forêts complémentaires aux actions sociales des sociétés forestières, et l’organisation du Forum ATIBT, prévu en 2018 à Libreville (Gabon).

La réunion faisait suite à l’Atelier de consultation régionale sur les Directives pour la gestion durable des forêts publiques de production au moyen de concessions forestières dans le contexte du Programme 2030, organisé par la FAO à Libreville du 27 au 28  juin 2017, et à laquelle l’ATIBT a activement contribué.

L’AITBT a été créée en 1951 à la demande de la FAO et de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Elle  promeut un développement de la filière des bois tropicaux qui garantisse la durabilité de la ressource ligneuse. Représentée au Gabon depuis 2016, l’Association compte 110 membres, parmi lesquels les gouvernements de certains pays du Bassin du Congo (Cameroun, Congo, République centrafricaine) et la FAO.

Les approches de gestion communautaire et participative des ressources forestières, et plus largement les approches à soutenir pour garantir une meilleure gouvernance forestière au profit d’un développement durable, ont été discutées.