13 octobre 2017, Libreville- La planification du Cadre de Programmation Pays (CPP) outil d’orientation fixant les priorités nationales en matière de développement agricole pour la période 2017-2022, entre le Gabon et l’Organisation mondiale des Nations Unies pour l’alimentation et de l’agriculture était au centre des échanges entre le ministère de l’agriculture, de l’élevage, chargé de la mise en œuvre du programme Graine et la FAO au cours d’un atelier de validation du plan de travail annuel 2018.

Après le lancement en février dernier du nouveau CPP, Hélder Muteia, Coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale et Yves- Fernand Manfoumbi, Ministre de l’agriculture, de l’élevage, chargé de la mise en œuvre du programme Graine ont procédé au lancement de l’atelier de validation technique afin de permettre  au CPP de rentrer dans sa phase opérationnelle. C’était l’occasion d’affiner le document global de coopération et pour permettre une plus grande lisibilité aux 14 produits compris dans ses trois domaines d’intervention, quant à faciliter la mobilisation des ressources nécessaire à sa mise en œuvre. Yves Fernand Manfoumbi « Il m’apparaissait opportun de donner plus de visibilité et de lisibilité à l’ensemble des problématiques consignées dans le Cadre de programmation annuel 2017-2022 »

Les experts de la FAO et du Ministère se sont accordés sur les domaines prioritaires à mettre en œuvre. Cadrant avec l’esprit du Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) et du Plan de Relance de l’Economie(PRE), les axes prioritaires du CPP 2017-2022 s’articulent autour du renforcement de la gouvernance institutionnelle et des capacités nationales ; la gestion durable des ressources naturelles et le développement des chaines de valeurs durable dans l’agriculture, l’élevage, la pêche et l’aquaculture.

«Je voudrais d’abord vous féliciter d’avoir répondu favorablement à participer à cet exercice de planification du CPP. Cela témoigne d’avantage de l’importance que le gouvernement accorde à sa  coopération avec la FAO et aussi de l’engament technique exprimé par les administrations partenaires de la FAO depuis l’élaboration de ce Cadre de Programmation Pays à ce jour »a affirmé Hélder Muteia.

Elaboré dans une approche  participative, le Cadre de Programmation Pays pour la période 2017-2022 prend en compte les objectifs de développement nationales, ceux du plan Cadre des Nations Unies pour l’aide au Développement (UNDAF) et le cadre stratégiques de la FAO. Il permettra de venir renforcer les acquis en matière de développement du secteur agricole en favorisant la sécurité alimentaire.

Cette rencontre témoigne de la volonté du gouvernement gabonais et de la FAO de travailler ensemble pour l’amélioration progressive du cadre de coopération qui les lie.