FAO au Gabon

Planification de la politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle du Gabon

De g.à d.:Dir.santé,Min. déléguée Agriculture, Rep.FAO et Rep.OMS (Photo:© FAO)
24/10/2017

23 octobre 2017, Libreville- Outiller les acteurs du secteur agricole sur les mécanismes de planification opérationnelle du suivi évaluation, de la gestion des projets et de la sécurité alimentaire nutritionnelle constitue l’enjeu de l’atelier organisé du 23 au 28 octobre par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture.

Plusieurs parties prenantes ont pris part au lancement des travaux de cet atelier de planification de la politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PNASAN) et des recommandations des Assises sur la redynamisation de l’agriculture et l’accélération du programme Graine.

Une planification pour atteindre les objectifs en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle

Eliminer à long terme la faim et la malnutrition dans toutes ses formes nécessite une approche multisectorielle qui implique toutes les parties prenantes. La mise en place et l’élaboration des plans d’action sont indispensables pour atteindre les objectifs en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Cet atelier permettra de décliner la PNSAN en activités élémentaires plus accessibles par les parties prenantes, de mettre en place et de rendre opérationnel dans un processus participatif, le cadre de suivi des recommandations des assises sur la redynamisation de l’Agriculture et l’accélération du programme Graine. Ceci leur permettra de contribuer à la planification opérationnelle de la politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PNSAN) mais également à l’élaboration du son système suivi-évaluation.

«Trois mois après l’endossement de la politique nationale de la sécurité alimentaire et nutritionnelle par le Conseil des ministres en sa session du 12 juillet 2017 et l’organisation des assises sur la redynamisation de l’Agriculture et du programme Graine, nous voilà réunis à nouveau pour matérialiser davantage les engagements pris et impulser les efforts nécessaires afin de disposer de plans d’actions opérationnels » a souligné Patricia Taye Zodi, Ministre déléguée de l’agriculture, de l’élevage, chargé du programme Graine.

Afin d’éliminer à l’horizon 2032 l’insécurité alimentaire et la malnutrition au Gabon, la FAO appui le gouvernement dans la mise en œuvre de sa politique national de sécurité alimentaire et nutritionnelle. A cet effet, les membres de la plateforme multisectorielle et multi acteurs de sécurité alimentaire et nutritionnelle que d’autres cadres impliqués dans la PNSAN, vont être outillés sur les mécanismes avant de s’accorder sur un plan opérationnel et un système de suivi-évaluation qui   devra   permettre   un   pilotage   pertinent   des   activités   et   des   résultats   selon   une approche basée sur les évidences.

«La planification opérationnelle consistera, à examiner les informations et réflexions issues du processus de planification stratégique réalisé à travers l’ élaboration de la politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle, et les résultats issus des travaux des assises à établir des projections en tenant compte des facteurs environnementaux et institutionnels identifiés » a souligné Hélder Muteia, Coordonnateur sous- régional de la FAO pour l’Afrique centrale.

«Ces projections, au demeurant devront se fonder sur ce qui a déjà été accompli et refléter, de manière réaliste dans le bilan des démarches passées. C’est donc pour le gouvernement une étape fondamentale dans la mise en œuvre de la PNSAN et des recommandations des assises pour la redynamisation de l’agriculture et la mise en œuvre du programme Graine » a-t-il ajouté.

Aussi pour relever les défis il faut tenir compte de l’approche multisectorielle qui est très nécessaire pour agir sur les déterminants multiples et prévenir ou éliminer à long terme la faim et la malnutrition sous toutes ses formes et lutter contre la pauvreté.  La synergie est de mise dans l’élaboration des différents plans d’actions. Ces plans d’actions obéissent à des contraintes du contenu, du coût et du délai.

Les participants à cette rencontre de Libreville devraient  tenir compte des  outils et techniques de gestion de projets  en ayant la maîtrise de l’esprit de management pour permettre la mise en œuvre progressive du plan d’action du PNSAN qui permettra d’atteindre les objectifs de sécurité alimentaire et nutritionnelle.