FAO au Gabon

Vers une amélioration de la sécurité alimentaire en Afrique centrale grâce à l’horticulture urbaine et périurbaine

Un maraîcher bénéficiaire de l'appui de la FAO à Doyaba,dans le sud du Tchad (Photo: ©/Hyacine Kacou-Amondji)
27/11/2017

27 novembre 2017, N’Djaména- Dans un effort commun de développer l’horticulture urbaine et périurbaine (HUP), pour améliorer la sécurité alimentaire en Afrique centrale, six pays (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée-Equatoriale, Sao-Tomé-Et-Principe et Tchad) ont mis en œuvre un projet financé par le Fonds Fiduciaire de Solidarité pour la Sécurité Alimentaire en Afrique (‘Africa Solidarity Trust Fund’, ASTF). Alors que ce projet sous régional arrive à terme, les experts des pays concernés ont passé en revue les réalisations importantes et discuter des modalités pour une meilleure prise en compte des acquis du projet dans le cadre des politiques nationales et dans la planification de l’aménagement durable du territoire.

Plus  d’une quarantaine de participants, notamment des responsables municipaux, des experts agricoles, des coordonnateurs sous régionaux du projet, ont pris part à ces travaux, qui ont permis de mettre en exergue l’impact de l’approche HUP sur le terrain, en termes d’amélioration des conditions de vie des populations.

Selon Mansour N’Diaye, le Représentant de la FAO au Tchad « durant les trois ans de sa mise en œuvre, le projet HUP a contribué à améliorer, accroître et diversifier la disponibilité de la nourriture pour les populations urbaines et périurbaines et développer les chaînes de valeur des produits horticoles, afin d'assurer la sécurité alimentaire, de générer des revenus et la création des emplois en milieu jeune ».

«L’agriculture englobe des opportunités à exploiter parmi lesquelles, l’horticulture urbaine et périurbaine du fait qu’elle contribue à améliorer la sécurité alimentaire et une nutrition équilibrée des ménages et par ricochet, de l’emploi à travers différentes composantes des chaînes de valeur des produits concernés», a expliqué Gamar Sileck, Ministre tchadien de la production, de l’irrigation et des équipements agricoles.

Grâce au partage d’expériences et à la diffusion des bonnes pratiques dans les pays bénéficiaires du projet, les résultats enregistrés en termes de sécurité alimentaire vont être valorisés. Selon Gamar Sileck, cette initiative a permis aux pays bénéficiaires de contribuer à créer des conditions favorables à la diversification et à l’amélioration de la productivité et de la production horticole.

Financé à hauteur de 4 millions de dollars américains, le projet HUP a permis la création de véritables opportunités pour améliorer le bien-être des populations urbaines et périurbaines dans un contexte marqué par la précarité des moyens  d’existence et par le truchement de l’exode rural, une forte présence des forces vives dans les cités urbaines et périurbaines.