FAO au Gabon

Pour l’accès à une meilleure alimentation des personnes vivants avec le VIH/SIDA

Les officiels en compagnie des bénéficiaires sur un périmètre maraîcher (Photo: ©FAO/Levy Bouassa)
30/11/2017

30 novembre 2017, Libreville –Améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire et promouvoir la diversité et une bonne alimentation des groupes vulnérables  à travers  la mise en place des périmètres maraîchers est au centre des actions de la FAO.

Afin de renforcer la résilience des populations vulnérables en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle et contribuer à la réalisation des Objectifs du Développement Durable 1 ,2 et 3. La FAO en collaboration avec l’ONUSIDA, appuie les groupes de personnes qui luttent contre  le VIH/SIDA dans le développement des activités agricoles.

Dans le cadre de l’initiative « Unis dans l’Action des Nations Unies »,qui promeut la mutualisation des efforts en vue d’un appui plus consolidé en faveur du pays, les deux agences onusiennes ont procédé jeudi 30 novembre à la remise d’équipements destinés à la production et à la transformation des produits maraîchers et vivriers aux groupes de personnes affectes et infectes par le VIH/SIDA.

En effet, grâce au maraîchage, les femmes et les jeunes, principaux bénéficiaires de cet appui, développeront des activités qui leur permettront d’accéder aux produits alimentaires et aussi de générer des revenus, qui contribuent à la réduction de la pauvreté et la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.

Contribuer à l’autonomisation dans la production et la transformation pour une meilleure alimentation

Cette initiative qui comporte un intérêt majeur dans le sens qu’elle lie la santé à l’alimentation et la lutte contre la pauvreté .Car, la bonne qualité alimentaire et nutritionnelle joue un rôle primordial pour la santé des personnes.

Cet équipement agricole qui rentre dans le cadre de l’appui technique, contribuera à « notre  autonomisation dans la production et la transformation des produits maraîchers, pour garantir notre sécurité alimentaire et nutritionnelle » a déclaré Jerry Onanga Mbourou représentant des bénéficiaires qui n’as pas manqué de remercier la FAO et l’ONUSIDA . Aussi, « cet appui à travers les formations qui nous seront dispensées permettra de mieux structuré notre activité afin de nous prendre en charge financièrement à travers la vente des ses produits dérivés » a-t-il ajouté.

A la veille de la journée mondiale de lutte contre le sida, célébrée cette année sous le thème «Droit à la Santé », l’ONUSIDA a voulu interpeller tous les acteurs de la societe à unir leur effort pour mettre fin à cette pandémie.

« A travers le thème national qui est  ̎l’approche multisectorielle et la synergie des efforts pour mettre fin au Sida ̎,  « ce droit à la santé trouve un écho particulier avec un espoir de concrétisation au Gabon, car il fait appel à l’implication de tous, à savoir le gouvernement, la société civile, le secteur privé, les collectivités locales et les ministères sectoriels» a déclaré Françoise Ndayishimiye, Directrice Pays de l’ONUSIDA. Aussi, « tous les acteurs doivent travailler en synergie pour atteindre les objectifs 90-90-90 et mettre fin au sida d'ici 2030 » a- t- elle ajouté avant de saluer le geste de la FAO qui vient de montrer et concrétiser la nécessité et l’importance de la lutte multisectoriel.

La remise de ces kits agricoles comprenant les outils de production de transformation et les semences met en avant la volonté de «la FAO d’accompagner les populations vulnérables à accéder à une meilleure alimentation qui contribuera à l’amélioration de leur santé par la production et la transformation des produits maraichers et vivriers par eux-mêmes » a déclaré Hélder Muteia, Représentant de la FAO. De plus, il a exhorté les bénéficiaires à faire bon usage de cet équipement. « Je voudrais vous inviter à développer une dynamique qui peut servir de modelé auprès des autres groupes vulnérables » a-t-il ajouté.

Cette initiative matérialise la volonté de la FAO à contribuer à une meilleure alimentation des personnes vivants avec le VIH/SIDA à travers leur autonomisation dans la production et la transformation des produits agricoles.