FAO au Gabon

Pour le renforcement des capacités des éleveurs des coopératives Ngounié - Nyanga et du Woleu-Ntem

Photo: ©FAO
19/12/2017

19 décembre 2017, Libreville – Si la transmission des compétences de génération en génération reste très présente dans le monde agricole, le métier d’éleveur nécessite aujourd’hui une solide formation. En charge d’une véritable entreprise, l’éleveur doit en effet maîtriser des sujets très variés sur les bonnes pratiques de l’élevage telles que la nutrition animale, la santé animale, la gestion des cultures et des stocks de fourrage et bien d’autres.

A cet effet, dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet « Appui à la promotion des petits élevages par un meilleur accès à l’aliment », la FAO en collaboration avec la Direction générale de l’Elevage a organisé du 13 au 18 décembre, des sessions de formations avec travaux pratiques sur les conduites d’élevages au profit de 60 éleveurs des provinces de la Ngounié, de la Nyanga (sud du Gabon) et du Woleu-Ntem (nord du Gabon) avant d’effectuer une visite sur les sites de provenderie pour s’assurer de l’avancement des travaux de leur réhabilitation.

Au sortir de ces formations les participants seront outillés sur les bonnes pratiques des différentes techniques d’élevages.

Acquérir des compétences de base sur les techniques d’élevages

Le métier d’éleveur requiert une certaine connaissance, notamment sur le cycle de vie des animaux, leur santé et leur alimentation. Au cours de cette formation pratique, les éleveurs de porcs, de petits ruminants, des poules, de canards et de poisson se sont familiarisés avec les différents aspects et connaissances sur les techniques d’habitat et d’alimentation dans la pratique de l’élevage.

« Grace à cette formation qui nous permettra d’avoir des bases sur l’élevage moderne et ses exigences, nous pourrons désormais mieux développer notre activité et accroitre notre production » a indiqué Moise Ikapi, membre de la coopérative des éleveurs de la Ngounié-Nyanga. « Aussi, avec le matériel de fabrication d’aliments fourni par la FAO, nous aurons la possibilité de baisser les prix de nos produits » a-t –il ajouté.

Face aux difficultés rencontrées par les éleveurs dans les provinces de la Ngounié, de la Nyanga et du Woleu-Ntem, il était nécessaire pour ces derniers d’être accompagné dans leur activité afin d’accroitre leur production pour pouvoir répondre à la demande des consommateurs.

« Vu les insuffisances dans les techniques de conduite d’élevage, nous avons jugé indispensable de renforcer les capacités des éleveurs. Par ailleurs, nous avons constaté la non-observation des bonnes pratiques d’élevage, notamment l’enregistrement des données quotidiennes d’élevage et la présence des pédiluves devant les bâtiments d’élevages » a affirmé Fernand Boumbandjoka Makandjoka, membre de la coordination nationale du projet. « Cette activité pédagogique a connu un véritable engouement auprès des éleveurs de ces régions au vue du nombre sans cesse croissant des participants lors du déroulement des formations » a-t –il ajouté.

Afin de créer les bases nécessaires pour valoriser le potentiel alimentaire disponible et redonner un souffle aux personnes et aux groupes entreprenant déjà dans l’élevage et conformément à son mandat. « La FAO à travers son objectif stratégique 2 (SO2) qui vise à rendre l’agriculture, la foresterie et la pêche plus productives et plus durables a bien voulu accompagner les coopératives du Woleu- Ntem et celles de la Ngounié –Nyanga en les outillant des rudiments nécessaire contribuant au bon fonctionnement de leur activité » a déclaré Cyprien Biaou, Chargé d’Elevage à la FAO.

Cette initiative très appréciée par les participants qui ont sollicité que ce genre d’action se pérennise, matérialise la volonté de la FAO de permettre à l’élevage de jouer pleinement son rôle dans l’élimination de la faim et la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.