FAO au Gabon

Pour un renforcement du partenariat entre la FAO et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) au Gabon

Photo: © FAO/Gesrhill Mengome
24/05/2018

23 mai 2018, Libreville –   Contribuer à la gestion durable de la faune et au développement d’une agriculture plus durable et plus productive permettant de lutter contre la faim, la malnutrition et la pauvreté sont au cœur des initiatives menées par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture en Afrique centrale et au Gabon en particulier.

Dans le cadre du projet Gestion durable de la faune (GDF) couvrant 12 pays africains, dont le Gabon, le Congo et la République démocratique du Congo, mis en œuvre par plusieurs financé par l’Union Européenne à hauteur de 45 millions d’euros. Le Directeur régional Afrique centrale du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), Denis Depommier a eu une séance de travail avec le Coordonnateur du Bureau Sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, Hélder Muteia.

 Au menu des échanges, l’évolution de la formulation du projet dans sa composante Gabon et les perspectives de partenariat entre les deux institutions pour développer une agroécologie dans la sous-région.

En effet, dans la perspective de son implantation au Gabon, le Directeur régional a souhaité bénéficier des orientations et recommandations du Coordonnateur de la FAO pour l’Afrique centrale sur l’activité agricole au Gabon.  En tant qu’institut de recherche finalisée, « l’Afrique centrale est une région extrêmement importante pour nous, particulièrement en ce qui concerne la gestion durable des forêts et le lien qu’elle a avec le développement durable des systèmes agricoles dont vous avez l’expertise » a souligné Denis Depommier. Il s’agit ici de voir comment l’agroforesterie pourrait contribuer à lever la pression sur les forêts.

Le Coordonnateur du Bureau Sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale, Hélder Muteia, a salué cette initiative du CIRAD qui permettra de mettre un accent sur la recherche pour promouvoir une agriculture plus durable et plus productive. Aussi, « au-delà du projet gestion durable de la faune, il est important de créer ensemble des synergies pour mieux orienter et encourager le gouvernement à miser sur la recherche pour la durabilité des projets » a précisé Hélder Muteia.

En matière de possibilité de partenariats, les deux institutions envisagent se focaliser sur de nombreux domaines dont l'agroécologie, la gouvernance de la gestion durable des ressources naturelles face au changement climatique, le renforcement des capacités institutionnelles, les innovations agricoles qui bénéficieront aux exploitants familiaux, la création de systèmes alimentaires sains et durables pour parvenir à une certaine sécurité alimentaire. Il s'agira notamment de se pencher sur les problèmes liés à la nutrition, à la chaîne de commercialisation, aux pertes et gaspillages alimentaires et aux risques sanitaires dont ceux associés à la santé animale et végétale dans le cadre de l'initiative One Health.

A propos du CIRAD

Le Cirad est un centre de recherche français qui répond, avec les pays du Sud, aux enjeux internationaux de l'agriculture et du développement. Avec ses partenaires du Sud, le Cirad produit et transmet de nouvelles connaissances pour accompagner l’innovation et le développement agricole. Il met son expertise scientifique et institutionnelle au service des politiques publiques de ces pays et des débats internationaux sur les grands enjeux de l’agriculture. Par ailleurs, il a pour objectif prioritaire : bâtir une agriculture durable, adaptée aux changements climatiques, capable de nourrir 10 milliards d’êtres humains en 2050, tout en préservant l’environnement.