FAO au Gabon

La FAO se penche sur le développement des chaînes valeur dans le secteur agricole au Gabon

Photo: © FAO/
10/07/2018

02 juillet 2018, Libreville – L’accord de projet technique intitulé « réponse genre aux plans nationaux et régionaux d’investissement agricole pour relever le Défi Faim Zéro dans les Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) » émane d’un partenariat entre le Bureau sous régional de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC). A ce titre, des acteurs des secteurs de l’agriculture et du développement rural se sont réunis le lundi 2 juillet 2018, dès 14h, dans le Bureau de la FAO au Gabon.

Cette rencontre s’est inscrite dans le cadre de l’« élaboration d’un document de projet sur l’autonomisation économique des femmes et des jeunes dans les chaînes de valeurs agro-sylvo pastorales et halieutiques au Gabon ». En effet, la consultante Katrien Holvoet a effectué une mission de consultation et de collecte d’information auprès des parties prenantes. L’objectif de la séance était de procéder à la présentation des domaines prioritaires et des axes stratégiques pour la mise en œuvre des documents dudit projet.

Au cours de sa présentation, Katrien Holvoet a présenté les obstacles, les opportunités, les processus et approches pour une mise à niveau des chaînes de valeur agricoles. En effet, entre l’exode rural et le désintéressement des jeunes, le vieillissement des agriculteurs, la méconnaissance et parfois l’inadéquation des lois et systèmes politiques et économiques, il est nécessaire de comprendre les enjeux et impact du développement des chaînes de valeurs sur les résultats des entreprises et entrepreneurs, particulièrement chez les femmes et les jeunes.  

Par ailleurs, quatre (4) axes stratégiques ont été déterminés, notamment la mise en place : i- d’un cadre institutionnel adapté (microfinance, foncier, normes et qualité) ainsi qu’une application d’un cadre référentiel pour le genre ; ii- de systèmes d’appui inclusifs aux entrepreneurs femmes et jeunes fonctionnels (modules agro-business, accès aux nouvelles technologies) ; iii- de l’agro-business (micro et petites entreprises/unités de transformation féminin et des jeunes) dans les chaînes de valeur prioritaires et iv- d’une documentation, pour une diffusion d’expériences et d’innovations.

Au cours de la session d’échanges, les participants ont apprécié le travail de la consultante. Aussi, ont-ils souhaité apporter leur contribution, en particulier concernant l’ignorance des lois, l’inadéquation ou l’inadaptation des politiques quant aux réalités du secteur agricole.

En outre, au regard de ce qui a préalablement existé dans ce domaine, les différents acteurs ont convenu qu’il serait judicieux d’adapter les processus de développement des chaînes de valeur aux aptitudes existantes. Ainsi, les engagements connaîtront plus de fermeté afin de s’étendre dans la durée.