FAO au Gabon

Le Représentant de la FAO auprès des femmes de la Remboué

Photo: © FAO/Levy Bouassa
09/08/2018

7 août 2018, Libreville - L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) est un partenaire du Gouvernement gabonais. Ce partenariat s’inscrit dans le contexte du Cadre de Programmation Pays (CPP). Ce dernier assoit les grandes lignes de la coopération entre l’Organisation et du Gouvernement.

Le Gabon est un pays à fort potentiel agricole. Les agriculteurs s’intéressent principalement à la culture de banane plantain, de manioc et de tarot. Mais d’autres spéculations sont produites de façon industrielle, notamment le palmier à huile et la canne à sucre.

Aussi, afin de réaliser ses objectifs stratégiques, la FAO au Gabon s’attèle à créer des projets visant à renforcer les capacités des acteurs du secteur de l’agriculture. Ces actions visent à œuvrer pour le développement de l’agriculture. C’est dans cet élan que la FAO a mis en œuvre le projet « appui à la production du matériel végétal par la technique du PIF (Plants Issus de Fragments de Tiges) aux producteurs de banane », au cours de l’année 2016.

Par ailleurs, dans le but d’apprécier les résultantes du projet chez les bénéficiaires, le Représentant de la FAO au Gabon et ses collaborateurs ont effectué une visite dans la province du Moyen-Ogooué, le 26 juillet 2018. Ils se sont rendus sur le site d’intervention de la Remboué. Dans ce cadre, le Représentant et son équipe ont pu faire le constat de la qualité et de la quantité de la production. En effet, environ 2100 vivo plants en sont issus.

En outre, côtoyant ces évolutions positives, quelques difficultés demeurent. Parmi elles, la problématique homme-faune. Cette situation constitue une préoccupation constante pour les agriculteurs, qui sont en majorité des femmes. Leurs cultures sont exposées à la dévastation des éléphants contre lesquels ils ne peuvent et ne sont habilités à se défendre, l’éléphant étant une espèce protégée.

Toutefois, le Représentant s’est dit réjoui de l’engagement des bénéficiaires. De plus, cette visite a permis de mieux appréhender les défis et enjeux du développement de l’agriculture.