FAO au Gabon

La FAO appuie l’élaboration d’un plan d’action intégré pour le contrôle de la rage au Gabon selon l’approche. « Une seule santé ».

Photo: © FAO
05/11/2020

Libreville, 5 Novembre 2020- Avec le soutien de l’organisation des nations unies pour l’Alimentation, l’Agriculture (FAO) le Gouvernement du Gabon par l’entremise de son ministre de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de l’Alimentation, a procédé ce matin au lancement d’un atelier consacré à l’élaboration d’un plan d’action intégré pour le contrôle de la rage au Gabon.

L’organisation de l’atelier rentre dans le cadre de la mise en œuvre du projet de coopération technique intitulé « Contrôle durable de la rage humaine transmise par les chiens en Afrique centrale ». Le projet a pour but de permettre aux pays de la sous-région dont le Gabon, d’être en phase avec l’objectif stratégique « zéro mort humaine due à la rage transmise par les chiens à l’horizon 2030 », énoncé dans le plan stratégique mondial élaboré par la tripartie composée de l’organisation mondiale de la santé (OMS), de l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de l’organisation mondiale de la santé animale (OIE) et endossé par l’alliance mondiale contre la rage (GARC), selon l’approche une seule santé.

L’approche une seule santé met l’accent sur les interactions entre les animaux, les êtres humains et leurs environnements et encourage la concertation entre les différents secteurs afin d’assurer la santé publique et environnementale, en réduisant les risques de maladies. Les travaux de l’atelier s’entendront sur six jours et ont été ponctué à la séance d’ouverture par cinq allocutions, notamment celles du coordonnateur du bureau sous régional de l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, Helder Muteia qui a rappelé la nécessité de forcer des synergies par la création de plateformes multi-acteurs dans la lutte contre la rage.
pour sa part, Pedro Bayeme Bayeme Ayengono, secratire executif de Commission Economique du Bétail de la Viande et des Ressources Halieutique (CEBEVIRAH)  a relevé l’urgence de la création et la multiplication des services vétérinaires au regard de la recrudescence des cas de rage en Afrique. Représentant l’organisation mondiale de la santé à cette rencontre, Karim Tounkara, a réaffirmé l’engagement de le L’OMS à s’impliquer résolument aux des plateformes appropriées pour l’éradication de la rage à l’horizon 2030.

Biendi Maganga Moussavou, Ministre l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de l’Alimentation a réitéré l’engagement du gouvernement à la lutte contre la rage. Le membre du gouvernement également suggéré aux participants à proposer des pistes de réflexion dans l’évaluation de la population canine au Gabon avec notamment la formulation des stratégies à l’endroit des chiens clairement identifiés et les chiens errants résultant d’un abandon.

La rage est une maladie infectieuse et transmissible affectant les espèces animales à sang chaud, notamment les carnivores qui sont à l’origine de sa transmission aux autres animaux ainsi qu’à l’homme. Selon l’organisation Mondiale de la santé (OMS), la rage cause 60 000 victimes par an, soit environ une personne toutes les dix minutes. Dans plus 99%des cas, la rage est transmise à l’être humain par des chiens domestiques, par morsure, par griffure ou par simple léchage de la peau lésée : les enfants de moins de 15 ans sont particulièrement exposées.