FAO au Gabon

Production maraichère : Les détenus de la prison centrale d’Oyem affichent leurs ambitions.

03/06/2021

Libreville, 3/06/2021-  Bénéficiaires d’un don de la FAO en petit équipement pour appuyer le lancement des activités agricoles de la prison centrale d’Oyem, les détenus de ces lieux viennent de dévoiler le fruit de leurs efforts, un seulement seulement après avoir reçu la contribution de l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.

Le résultat obtenu au terme de ce période d’activité traduit  manifestement que la formation des détenus aux métiers agricoles, la promotion des activités maraichères au sein des services pénitentiaires, peuvent contribuer à assurer la production, la disponibilité et l’accès durable à la nourriture dans les services et ainsi aider à réduire le fardeau du gouvernement dans l'alimentation des détenus. La production et la commercialisation de légumes et autres produits agricoles sont autant d’activités en mesure d’aider les détenus à acquérir des connaissances et des compétences en agriculture et s’en servir comme atouts pour améliorer leurs conditions de vie, de faciliter leur insertion sociale et économique au terme de leur incarcération. C’est pour explorer ces possibilités de collaboration avec la FAO qu’une délégation de responsables des services pénitentiaires avait visité le jardin de démonstration de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture tenter de reproduire des micro-jardins au sein de la prison d’Oyem.

 Les micro-jardins sont des petits espaces d’exploitation agricole adaptés aux environs urbains, de plus en plus présents, ils permettent de pallier efficacement à l’absence de terres cultivables dans les grandes villes. Les micro-jardins permettent aux familles et aux acteurs à faibles revenus de produire des légumes et divers condiments pour enrichir le repas en vitamines et oligoéléments essentiels pour la santé. A la prison d’Oyem, l’initiative permet aujourd’hui aux détenus de cultiver puis de consommer une grande variété de légumes frais tels que des laitues, des tomates, des oignons, des choux, des plantes aromatiques comme le basilic, la menthe ou le persil.

Le micro-jardinage pourrait prendre une plus grande ampleur dans les années à venir en raison de sa facilité d’entretien et de création, sa praticité et son côté écologique et sain, cette activité est très encouragée localement par la FAO auprès des jeunes et des femmes pour répondre aux besoins croissants des populations en produits alimentaires.