Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de l’Alimentation, Biendi Maganga Moussavou et plusieurs de ses collaborateurs ont été reçu au bureau de la représentation sous régionale de l’organisation des nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à la faveur d’une séance de travail avec l’équipe de professionnels de la FAO. Les deux parties ont saisi l’opportunité de cette rencontre pour passer en revue leurs domaines respectifs de collaboration et procédé à l’évaluation de l’état d’avancement des projets et activités mis en œuvre par le gouvernement avec l’appui et le support de la FAO.

Dans le cadre de ces échanges réguliers, il a été notamment passé en revue, l’avancement de la préparation du prochain sommet des Nations unies sur la sécurité alimentaire, prévue à New York en fin de ce mois. En prélude à sa participation à ce sommet, le Gouvernement par le truchement du ministère de l’Agriculture, a entamé une série de consultations avec les parties prenantes pour finaliser sa feuille de route à transmettre à au Secrétaire Général des Nations Unies d’ici à la mi-septembre.

La lutte contre la rage a été abordée, en vue de refoncer le dispositif national de lutte contre cette zoonose, la FAO est disposée à offrir mille doses de vaccin en appui à l’action du gouvernement qui vient d’achever la construction d’un laboratoire vétérinaire dédié. Les deux parties ont ensuite passé en revue l’état d’avancement du projet de Recensement Général de l’Agriculture (RGA) qui bénéficie de l’appui technique de la FAO. Le recensement général de l’agriculture a pour objectif de doter le gouvernement de statistiques agricoles fiables et actualisées en vue de permettre la formulation de politiques agricoles renseignées et pertinentes. Les principaux résultats de la première phase de ce projet seront rendus publics prochainement.

L’évaluation et la gestion durable des ressources halieutiques, l’encouragement à l’amélioration de la chaine de valeur pêche, l’appui de la FAO aux centres de pêches érigés par l’Etat, l’appui au fonctionnement des zones à fortes productivités agricole initiées par le gouvernement, l’encouragement à la transformation du thon pêché dans les eaux gabonaises, le développement de la pisciculture, de l’aviculture , la promotion d’une agriculture urbaine, familiale de proximité ont constitué l’essentiel des échanges entamés entre les deux parties. La FAO s’est dit disposée à accompagner le Gabon dans son ambition d’améliorer la sécurité alimentaire de la population.

Le Gouvernement a lancé en janvier 2021, un plan national d’accélération de la transformation de l’économie sur une période de trois ans. Le plan ambitionne de renforcer la souveraineté alimentaire du Gabon en limitant les importations alimentaires du pays dont le cout avoisine quatre cent cinquante milliards de francs CFA aujourd’hui. Pour ce faire, une loi d’orientation agricole prévoyant une réduction de cinquante pour cent (50 %) des importations a été adoptée dans l’objectif de renforcer la souveraineté alimentaire du Pays.