FAO au Gabon

Deuxième phase de formation des populations rurales par les experts de la FAO sur les techniques de production apicole

Photo: © FAO
23/10/2021

Sollicitée par les populations du département du Ntem à Bitam, qui manifestent un intérêt grandissant dans la maitrise des techniques apicoles, une mission d’experts de la FAO s’est à nouveau rendue dans province du Woleu Ntem pour honorer à la sollicitation et autres requêtes en renforcement de capacités.  Les communautés villageoises du Caton Sud se sont retrouvées au Village Alène Esseng  pour s’approprier les connaissances essentielles sur la production semi- moderne du miel.

Ce sont leurs consœurs du Canton Nord qui, deux semaines auparavant avaient bénéficié de la même formation. Pendant une semaine, trente personnes suivent des cours théoriques et pratiques sur notamment la connaissance de l’abeille, son processus de domestication, les tactiques de piégeage pour la capture d’une reine et pour attirer une colonie, la préparation du site, la fabrication, la pause et l’entretien des ruches. L’intérêt des populations pour l’apiculture semi-moderne s’est accru après les succès obtenus quelques mois plutôt par des apiculteurs du district de Bikodom suivis eux aussi depuis 2019 par les experts de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et ayant bénéficiées de formations similaires.

Au Gabon le miel est un produit de consommation très prisé par la population. L’essentiel du miel consommé au pays provient du Cameroun voisin. A Bitam les Cantons nord et sud disposent d’atouts naturels pour le développement de l’apiculture, le taux de présence des abeilles au metre carré est important. Les abeilles ici ont longtemps été mal perçues s par les populations du fait de leur présence excessive dans la vie quotidienne des riverains.  Grâce à la FAO, la perception que les populations en ont, a littéralement changé, elles  sont aujourd’hui  considérées comme des partenaires d’affaires que tout le monde souhaite domestiquer à cause du potentiel économique et financier que peut générer pour ces populations, une bonne exploitation des ruches d’abeilles.

En effet, localement, une ruche moyenne produit 25 litres de miel biologique à raison de 10 mille francs le kilos et générer des revenus 250 mille francs, le même litre de miel est écoulé à 15 milles francs sur le marché de la capitale Libreville. Au Gabon l’apiculture reste encore au stade embryonnaire, pourtant le secteur présente des atouts certains ainsi qu’un grand potentiel de développement.

A Bitam les demandes des communautés locales en renforcement des capacités reçues par la FAO, ainsi que le nombre élevé des participants à ces formations dénote à la d’un intérêt et d’une prise de consciente effective pour l’organisation d’une filière apicole endogène capable de couvrir les besoins du marché en miel et en d’autres produits dérivés