Dans le cadre de la mise en oeuvre de son programme d’accompagnement  du gouvernement dans l’amélioration de l’offre nationale en protéine, les experts de la FAO ont animé une série d’activités de renforcement des capacités des opérateurs aquacoles de la province du woleu -Ntem. Les activités de formation entrent dans le cadre  de la mise en œuvre du Projet de Coopération Technique entre le gouvernement du Gabon à travers le Ministère de l’Agriculture, de l'Elevage, de la Pêche et de l’Alimentation, et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) TCP/GAB/3703 intitulé « Appui au développement de l’aquaculture commerciale intensive en zone péri-urbaine au Gabon ».

Pendant trois jours, les pisciculteurs de la province ont bénéficié de formations théoriques et  des cas pratiques sur le site de la station piscicole d’Oyem. Le contenu des modules de formations a porté sur : le choix d’un site piscicole ; les conditions d’installation des étangs ; les différents types d’étang ; la construction des étangs ; le nourrissage des poissons ; les techniques de prévention des maladies des poissons ; les outils de gestion quotidienne d’une ferme aquacole et le fonctionnement des organisations professionnelles. Les modules de formation dispensés ont été identifiés sur la base des besoins exprimés par les pisciculteurs eux-mêmes. L’atelier de formation d’Oyem fait suite à celui organisé quelques jours auparavant à Libreville, dans la province de l’Estuaire.

A l’ouverture des travaux, le Secrétaire Général de province a indiqué que les plus hautes autorités placent le secteur de la pêche et de l’aquaculture comme un secteur important ayant le potentiel de participer pleinement à la diversification de l’économie à travers une meilleure offre des produits d’élevage, une baisse des importations en produits halieutiques et une offre d’emploi directs et indirects. Au cours des travaux, plusieurs contraintes auxquelles sont confrontés les pisciculteurs ont été identifiées notamment celles liées à l’accès aux intrants de base de qualité (alevins et aliments) ; la faiblesse des ressources financières ; le manque d’assistance technique ; la faible connaissance des itinéraires de production ; le mauvais choix des sites ; les problèmes de réhabilitation des sites de production. Des solutions ciblées seront apportées  à cet effet.

Le résultat final  attendu de ce projet est de contribuer, à terme à l’accroissement durable de la production halieutique nationale pour répondre aux objectifs de diversification de l’économie gabonaise et de sécurité alimentaire et nutritionnelle ; d’atteindre la contribution des Objectifs de Développement Durable des Agendas 2030 des Nations Unies et 2063 de l’Union Africaine.