Photo: © FAO

Saisie par le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation suite à la confirmation de l’Influenza Aviaire Hautement Pathogène à H5N1 sur des poules pondeuses à Meyang, dans la departement du Komo-Mondah, dans la province de l’Estuaire, l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentaion (FAO) a répondu immédiatement par un soutien technique à l’équipe de gestion de la crise. A ce soutien vient de s’ajouter un important appui matériel et le déploiement d’une équipe de quatre experts du Centre des Urgences de la FAO.

Le don de la FAO est composé de tests rapides, de matériel de laboratoire et de matériel de protection des équipes de terrain pour les activités de contrôle des épizooties. L’ensemble de cette contribution a été remise au Ministre de l’agriculture et de l’Alimentation ce matin par le coordonnateur sous regional de la FAO et représentant au Gabon.

Compte tenu de la dangerosité de l’Influenza Aviaire Hautement Pathogène dont l’enjeu est d’abord économique, notament sur les fragiles filières avicoles du Gabon, le gouvernement a pris des mesures conservatoires dès mai 2022 surtout qu’en plus, cette maladie peut avoir une incidence sur la santé publique. Le don remi ce matin au Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation sera suivi par l’arrivée au Gabon d’une mission de la FAO composée d’experts en communication des risques, en gestion des urgences de maladies animales, en laboratoire et en épidémiologie, avec pour objectif de :

• Évaluer la mise en œuvre du plan de contingence grippe aviaire au Gabon et des Procédures Opérationnelles Standards en collaboration avec les points focaux nationaux et une équipe nationale ;
• Évaluer les besoins en équipements, formation du personnel, matériel et réactifs de laboratoire vétérinaires pour le diagnostic des maladies animales ;
• Conseiller les autorités nationales sur la coordination entre les services de santé publique et les services vétérinaires à la fois au niveau central et décentralisé, notamment en matière de gestion des urgences et de stratégie de prévention et de contrôle de l’IAHP notamment, mais non pas exclusivement, à la sensibilisation des éleveurs sur l’importance de l’application des mesures de biosécurité dans la lutte contre l’IAHP.

Evaluer les besoins d’action à court, moyen et long terme, tant en formation que dans la mise en place de programmes de renforcement des capacités, dans le cadre de la lutte et la prévention de l’IAHP au Gabon, notamment en formulant des recommandations susceptibles d'être prises en compte par les organisations régionales et internationales.