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7 facteurs de réussite pour l’autonomisation des femmes rurales par le biais des TIC

Malgré le rôle fondamental des femmes dans la production agricole, elles ont souvent tendance à avoir moins accès aux TIC, les laissant elles-mêmes et leurs familles en situation de désavantage.

Utiliser les technologies pour transformer des vies. (© FAO)

09/03/2018

La révolution digitale a changé notre façon de travailler, d’accéder à l’information et de nous relier les uns aux autres. Elle offre des opportunités à ceux qui peuvent utiliser les nouvelles technologies, mais présente de nouveaux défis pour ceux qui sont laissés derrière.

Souvent mieux connues comme les Technologies de l’information et de la communication ou TIC, ces technologies représentent tous les moyens de partage ou stockage électronique de données : les téléphones mobiles, internet, la radiodiffusion, les réseaux de capteurs, le stockage et l’analyse de données et plus encore. Les TIC améliorent les conditions de vie des petits exploitants agricoles de plusieurs façons, du contrôle des cultures au suivi des prix de marché et de la diffusion des bonnes pratiques à un meilleur accès aux services bancaires. La liste est longue.

Pourtant, beaucoup de ce potentiel demeure inexploité, en particulier dans le cas des femmes, qui jouent un rôle fondamental dans la production agricole mais qui font face à une triple fracture : digitale, rurale et liée au genre. Elles ont souvent tendance à avoir moins accès aux TIC, les laissant elles-mêmes et leurs familles en situation de désavantage. Voici sept facteurs critiques de réussite si les TIC devenaient disponibles et accessibles aux communautés rurales, en particulier les femmes.

1. Adapter le contenu pour qu’il soit significatif pour elles.

Même si les TIC peuvent fournir un grand nombre d’information, cela ne se traduit pas forcément en un usage efficace de cette information. De ce fait, le contenu devrait être adapté aux langues locales et présenté de manière à répondre aux différents besoins d’informations.

2. Créer un environnement sécurisé leur permettant de partager et d’apprendre.

L’analphabétisme, et les capacités limitées d’utilisation d’appareils complexes pour la recherche d’information et les questions de culture, sont toujours des barrières pour recevoir et utiliser l’information de manière efficace via les TIC. Par exemple, les agriculteurs plus âgés et illettrés ont souvent moins de capacités digitales et sont généralement moins susceptibles d’adopter des TIC. 

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