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La FAO célèbre la Journée internationale des femmes 2021

«Je me sens indépendante», a déclaré l'une des femmes entrepreneurs qui ont participé au projet du Yémen.

08/03/2021

Comme chaque année, la Journée internationale de la femme offre l’occasion de célébrer les progrès accomplis dans la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, en réfléchissant aux revers et aux défis émergents et en appelant au changement des inégalités qui persistent.

Le thème de cette année, consacré aux «Femmes au leadership: Parvenir à un avenir égal dans le monde de COVID-19», célèbre les efforts considérables déployés par les femmes et les filles pour faire face à la pandémie. Dans tous les pays, les femmes ont été aux premières lignes dans la crise du COVID-19, en tant que travailleuses de  santé, soignantes, innovatrices, organisatrices communautaires et en tant que leaders parmi les plus exemplaires et les plus efficaces pour répondre à la crise.

La pandémie a mis en évidence le caractère principal des contributions des femmes et la dépendance de la société à leur travail - en particulier à leurs soins non rémunérés et au travail domestique. Et en même temps, a également mis en relief les fardeaux disproportionnés que les femmes et les filles portent pendant la crise, et les inégalités structurelles qui existent encore dans tous les domaines.

Défis persistants et émergents de l’autonomisation des femmes rurales au Proche-Orient et en Afrique du Nord

Outre les obstacles systémiques préexistants à la participation et au leadership des femmes et des filles rurales, de nouveaux obstacles sont apparus à la suite de la pandémie.

Leurs activités agricoles ont été plus affectées que celles des hommes - ce qui est particulièrement contencieux, étant donné qu'ils étaient déjà désavantagés pour accéder aux actifs et aux ressources productives. Dans la région, les femmes représentent moins que  5% de tous les propriétaires de terres agricoles (FAO, 2018) et une très petite partie des propriétaires immobiliers: 6,4% en Tunisie, 4,4% au Maroc, 4,1% en Algérie, 4% en Égypte et 3 pour cent en Jordanie. Dans 75% des cas, ce bien immobilier est constitué de petites exploitations agricoles (IEMED, 2017).

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