Genre

L'eau fait renaître l'espoir: Les citernes à eau offrent de nouvelles perspectives aux agriculteurs sénégalais

Comme beaucoup d'agriculrices du Sénégal, Guilé Mané avait bien du mal durant la saison sèche. Ici, les pluies peuvent être très faibles et très irrégulières, même pendant la saison des pluies.

Membres de l'association paysanne Diapo Ande Ligueye (United to Work). (© FAO / Bénédicte Kurzen / NOOR pour la FAO)

25/10/2018

“Avant, nous travaillions dans les champs à la saison des pluies mais nous ne pouvions rien faire durant la saison sèche,” raconte Guilé, 39 ans, qui dirige une association paysanne baptisée Diapo Ande Ligueye (United to Work) dans son village de Keur Bara Tambédou.

Le manque d'eau se traduisait par des pénuries de cultures et de nourriture, par des maladies plus fréquentes et par des recettes insuffisantes du peu que les agricultrices parvenaient à faire pousser et à vendre. 

“Parfois, les parents ne pouvaient même pas payer les frais de scolarité de leurs enfants tous les mois.” 

Guilé et les autres femmes devaient parcourir de longues distances pour aller chercher de l'eau pure et consacraient une grande partie de leurs revenus aux factures d'eau. 

Maintenant, se réjouit Guilé, sa vie a changé, grâce à un nouveau système de récolte et de stockage de l'eau mis en place dans le cadre du programme de la FAO “1 million de citernes pour le Sahel” qui cible les communautés rurales vulnérables dans les régions arides et semi-arides de cinq pays victimes de chocs climatiques.

En savoir plus