Les prix du maïs ont fléchi en septembre sur la plupart des marchés, sous la pression des importations accrues en provenance de la République-Unie de Tanzanie et de l’Ouganda, où la première campagne de récolte s’est récemment achevée. Toutefois, les prix sont restés sensiblement plus élevés que l'an dernier, en raison principalement de perspectives défavorables concernant les cultures de la campagne principale des "longues pluies", à récolter en novembre avec un retard d'environ un mois, la sécheresse qui a sévi en début de campagne ayant empêché la germination des semences et provoqué ainsi une forte diminution des superficies ensemencées. Les prix ont également été soutenus par les fortes contractions de la production céréalière enregistrées dans les régions agricoles marginales, où selon les estimations, les récoltes récemment conclues seraient inférieures d’environ 50 à 60 pour cent à la moyenne, voire quasi nulles dans le sud-est du pays. Le repli prévu de la production de la campagne des "longues pluies" fait suite à une campagne des "courtes pluies" (octobre-décembre 2018) déjà médiocre, qui a contribué à la pression à la hausse exercée sur les prix ces derniers mois.