Dans la capitale, Juba, les prix du maïs et du sorgho sont restés globalement stables en mars à des niveaux quasi-record, l’offre issue des récentes récoltes de la campagne de 2022 ayant compensé les pressions à la hausse exercées par une nouvelle dépréciation de la monnaie nationale. Les prix des arachides, du manioc et du blé importé, d’autres denrées de base importantes dans l’alimentation locale, ont augmenté en janvier de 2 à 5 pour cent. Les prix nominaux des denrées alimentaires se sont établis à des niveaux exceptionnellement élevés en mars; les prix du maïs et du sorgho étaient environ deux fois plus élevés que ceux déjà élevés de l’an dernier et plus de 100 fois supérieurs à ceux observés en juillet 2015, juste avant l’effondrement de la monnaie. Le niveau élevé des prix s’explique par l’insuffisance de l’offre et la persistance des difficultés macroéconomiques, liées à la faiblesse des réserves de devises étrangères et à la faiblesse de la monnaie nationale.