Au cours des dix dernières années, le pays s'est concentré sur le développement de l’irrigation à petite échelle pour la production maraîchère (oignons, tomates, poivrons, maïs et blé de contre-saison). Cette forme d'irrigation présente un réel potentiel de développement. Quelque 64 pour cent des exploitations agricoles puisent dans la nappe phréatique, tandis que les fermes sous irrigation en maîtrise totale utilisent essentiellement les eaux de surface.

Ces dernières années, la décrue et les principaux systèmes d'irrigation ont perdu du terrain, ce qui s'explique probablement par l'objectif de promouvoir la sécurité alimentaire chez les agriculteurs, de meilleurs revenus et la diversification des régimes alimentaires.

Le gouvernement du Niger accorde une importance particulière à la réhabilitation et au développement de systèmes irrigués comme moyen d'accroître la production, améliorer la sécurité alimentaire et renforcer la résilience au changement climatique.