Renforcer la coordination et la synergie des interventions des parties prenantes du CCLME en Mauritanie

27/07/2022

Nouadhibou – L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), en partenariat avec le ministère de la pêche et l’économie maritime, le ministère de l’environnement et du développement durable et de l’Institut Mauritanien Recherche Océanographique et des Pêches (IMROP) tiennent, du 27 au 28 juillet 2022, à Nouadhibou, une consultation nationale sur mise en œuvre du Programme d’Action Stratégique (PAS) du projet « Vers gestion durable du grand écosystème marin du courant des Canaries (CCLME) ».

La rencontre réuni une vingtaine de représentants des institutions et organisations nationales actives dans les domaines de la pêche, de la protection des habitats marins et de biodiversités et de la qualité de l'eau.

Elle a pour objectif principal d'identifier les activités prioritaires à mettre en synergie dans le cadre de la création d'un consortium,  et de spécifier les rôles et responsabilités des acteurs nationaux dans la mise en œuvre du PAS en Mauritanie.

Durant les deux jours, les participants auront à examiner des cadres de gouvernance et des modèles de partenariat pour la collaboration et la coordination intersectorielles dans la mise en œuvre efficace du PAS aux niveaux national et régional et faire des recommandations pour la mise en place du Consortium multisectoriel du CCLME.

Cet atelier est une activité exécutée dans le cadre de la mise en œuvre du plan de travail 2022 du CCLME, adopté en novembre 2021, lors du lancement du projet de taille moyenne (MSP) "Vers la gestion durable du grand écosystème marin du courant des Canaries - soutien initial à la mise en œuvre du programme d'action stratégique".

Le projet  CCLME vise à inverser la dégradation du grand écosystème marin du courant des Canaries causée par la surpêche, la modification de l'habitat et les changements de la qualité de l'eau par l'adoption d'une approche de gestion durable basée sur les écosystèmes. L’une de ses particularités, est la combinaison stratégique de cadres de gouvernance des pêches et de l’environnement. Il est financé par Le Fonds pour l'environnement mondial (FEM), avec le cofinancement des sept pays couverts par le projet, à savoir le Cabo-Verde, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, le Maroc, le Sénégal et la Gambie.