Virna Cedeño, scientifique, fondatrice et directrice, Incabiotec S.A.C., Tumbes, Pérou

Pour moi, la Journée internationale des femmes devrait être la journée qui nous rappelle à toutes que chaque jour est notre jour et qu'en chacun d'eux nous pouvons nous réinventer. Que la force et la sagesse sont nécessaires pour transformer les sociétés et les rendre émotionnellement plus saines et plus équilibrées, afin que les filles et les garçons, plutôt que de devenir des victimes et des agresseurs, deviennent des partenaires complémentaires et pas de rivales. 

Je souhaite que les femmes puissent être chaque jour plus authentiques, se débarrasser des masques que nous imposent les stéréotypes familiaux, culturels, sociaux ou religieux ; apprendre à s'accepter, à s'aimer et à se respecter avant de l'exiger des autres ; briser les silences forcés en élevant la voix, calmement mais fermement, pour exprimer ce que nous ressentons et pensons au-delà de l'approbation ou de la désapprobation des autres. J'aime imaginer un jour où les femmes pourront mener des changements planétaires vers une coexistence plus pacifique.

Sri Fanny Mony, femme au foyer et chef de groupement de femmes dans la pêche du village de Watkidat, sud-est de Maluku, Indonésie

Mon espoir pour toutes les femmes du monde qui sont laissées en arrière et qui ne sont toujours pas impliquées dans de nombreuses activités, de jouer un rôle actif dans de nombreux secteurs. Les femmes devraient être impliquées dans de nombreux aspects de l'emploi et de l'autonomisation.

Mon espoir pour l'avenir est que les femmes qui vivent encore dans le noir s'élèvent vers la lumière.

J'espère aussi pour moi et pour ma communauté qu’on puisse être plus assidues dans la participation aux ateliers de formation, qu’on puisse acquérir des compétences et des connaissances plus larges, afin de développer au mieux nos produits et nos méthodes de production.

 Diaba Diop, transformatrice de produits de la mer, Secrétaire Générale, Réseau des femmes africaines dans la pêche artisanale et Présidente, Réseau des femmes dans la pêche artisanale au Sénégal

Pour nous, la Journée internationale de la femme est une journée de plaidoyer, surtout pour ce qui concerne nos problèmes. Beaucoup ne connaissent pas le nombre de femmes qui s’activent dans le secteur de la pêche, leur contribution socio-économique, alors que nous sommes présentes dans tous les maillons de la chaîne de valeur. Nous voulons montrer aux femmes l'importance du rôle qu'elles jouent dans le secteur de la pêche.

Le message que nous lançons c’est de protéger nos océans. Si la mer a du poisson, nous aurons de quoi manger. Mais on n’a pas de poisson, nous n'aurons rien à manger. La mer est notre lieu de travail. C'est par là que nous gagnons notre vie. Alors nous, les femmes de la pêche artisanale, demandons à nos autorités de protéger nos océans. 

Cynthia Aryshandy, Direction générale de la compétitivité des produits de la pêche, Ministère des affaires maritimes et de la pêche, Indonésie

Les femmes devraient être assez courageuses pour poursuivre leurs passions sans crainte. En Asie, la majorité des femmes sont souvent confrontées à des limitations car elles sont considérées comme des citoyennes de seconde catégorie.

Cependant, je crois que les femmes devraient avoir la volonté, la motivation et le courage de poursuivre leurs rêves dans la vie sans trop se soucier des opinions des autres.