Initiative Pêches Côtières

Côte d’Ivoire : IPC-AO et SSF Sida ensemble pour soutenir les femmes transformatrices au SARA

06/12/2023

Abidjan/Rome, 5 décembre - L’Initiative Pêches Côtières en Afrique de l’Ouest (IPC-AO) et le projet « Créer un environnement propice visant à assurer la durabilité de la pêche artisanale » (SSF Sida) ont collaboré pour faciliter la participation de 35 femmes transformatrices de produits de la pêche au Salon de l’Agriculture et des Ressources Animales (SARA), qui s’est déroulé du 29 septembre au 8 octobre à Abidjan.

Les participantes sont issues de quatre coopératives regroupant près de près 900 membres dont 75 pour cent de femmes et qui exercent leurs activités sur le Débarcadère Mohamed VI de Locodjro, l’un des sites de mise en œuvre de ces deux projets.

« Nous avons invité les femmes au SARA pour promouvoir leurs produits, élargir leur clientèle, et leur permettre de rencontrer des partenaires pour des marchés plus rémunérateurs » explique Koné Aboubakar, Coordinateur national de l’IPC-AO en Côte d’Ivoire.

« Cette initiative fait partie de nos efforts d’améliorer les moyens de subsistance des femmes dans les chaines de valeur de la pêche artisanale. »

SARA : une bonne affaire pour les actrices

Cette participation a permis aux femmes de réaliser un chiffre d’affaires de 1 380 000 Francs CFA (environs USD 2 256) en vendant leurs poissons fumés – sardinelle, thon et autres espèces – à 4 500 CFA (USD 7.50) le kilo, contre 3 100 CFA (USD 5.19) le kilo qu’elles réalisent normalement sur le marché local.

Les transformatrices de ces coopératives utilisent les fours FAO-Thiaroye de Transformation, communément appelés fours FTT. Cette technologie soutenue par les deux projets pour remplacer les fours traditionnels, améliore considérablement la qualité du produit final tout en protégeant la santé des femmes en évitant les brulures et l’exposition à la fumée toxique.

Les transformatrices de ces coopératives utilisent les fours FAO-Thiaroye de Transformation, communément appelés fours FTT. Cette technologie soutenue par les deux projets pour remplacer les fours traditionnels, améliore considérablement la qualité du produit final tout en protégeant la santé des femmes en évitant les brulures et l’exposition à la fumée toxique.

« Aujourd'hui, nous ne sommes plus exposées à la chaleur du feu et à la fumée ni à la flamme. Grâce à cela je suis heureuse aujourd'hui, et en bonne santé. J'arrive à scolariser mon fils, beaucoup d'entre nous ont leurs enfants à l'université, et c'est grâce au revenu que nous gagnons grâce au projet IPC-AO qui nous a fait sortir de l'informel en modernisant nos conditions de travail » a témoigné Gnene Olou Monique Debora, Présidente de l'Union nationale des sociétés coopératives des mareyeuses et actrices de la filière halieutique de Côte d'Ivoire (UNSCOMAHA-CI).

A propos de l’IPC-AO

L’IPC-AO couvre le Cabo Verde, la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Elle collabore avec les parties prenantes et les autorités locales pour renforcer la gouvernance et la gestion des pêches et améliorer la chaîne de valeur des produits de la mer ainsi que les conditions de travail, en mettant l’accent sur l’autonomisation des femmes. Elle est mise en œuvre par la FAO en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE)/Convention d’Abidjan et financée par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM).

A propos du SSF Sida

Le projet SSF Sida est mis en œuvre par la FAO et financé par l’Agence suédoise de coopération internationale pour le développement (Sida) dans le but de créer un environnement propice visant à assurer la durabilité de la pêche artisanale et pour la mise en oeuvre des Directives volontaires visant à assurer la durabilité de la pêche artisanale dans le contexte de la sécurité alimentaire et de l'éradication de la pauvreté.