Mécanisme pour la restauration des forêts et des paysages

Kenya

GEF6 Projet: Programme TRI

Entre 1990 et 2010, la part de la surface couverte par les forêts est passée de 12% à seulement 6%. Le pays cherche toutefois à ramener ce taux à 10% à l’horizon 2030. Sur les terres arides et semi-arides (ASAL) du Kenya, la déforestation est largement alimentée par les modes d’exploitation non durable des forêts par les populations locales, comme l’abattage d’arbres pour la fabrication de matériaux de construction et la production de bois énergie, le surpâturage, les changements d’affectation des terres et les feux d’herbe, et aggravée par la croissance démographique et le manque de moyens de subsistance alternatifs. La déforestation et la dégradation des terres menacent des services écosystémiques essentiels et conduisent aux conflits et à la perte de biodiversité, surtout dans un contexte de sècheresse aggravée due au changement climatique et à la mauvaise gestion de l’eau. Si plusieurs directives et législations relatives à la gestion des forêts et des terres ont été adoptées, les politiques et capacités en la matière demeurent néanmoins lacunaires.

La composante kényane du projet de l’Initiative pour la restauration (TRI) emploie une méthode intégrée pour aborder les problèmes de déforestation, de dégradation des terres et de perte de biodiversité, en ciblant les capacités politiques et institutionnelles tout en soutenant la restauration des forêts et des paysages (RFP) opérée par les populations locales et le développement des moyens de subsistance alternatifs.

EFFETS

L’objectif du projet du Kenya dans le cadre du programme TRI Global est de restaurer les terres déboisées et dégradées par la méthode de RFP et de stimuler le développement socio-économique des populations locales par le biais d’entreprises éco-responsables actives dans le secteur des produits forestiers non ligneux (PFLN) sur les terres arides et semi-arides, le but étant de réduire la proportion des terres dégradées à 20% de l’ensemble des terres dans les zones ciblées par le projet.
Le projet s’articule autor de quatre composantes liées:

  • Élaboration et intégration des politiques;
  • Mise en œuvre des programmes de restauration et des initiatives complémentaires;
  • Renforcement des capacités et mobilisation de fonds;
  • Échange de connaissance et partenariats.

 

GEF7 Projet: Gestion intégrée du paysage pour la conservation et la restauration de l’écosystème du mont Elgon

Le Kenya est un pays d’une grande diversité géographique et topographique où le secteur agricole joue un rôle majeur dans l’économie du pays. L’agriculture est la deuxième plus grande contributeur au PIB du Kenya et les petits exploitants agricoles jouent un rôle considérable dans la production agricole totale. Le pays est également le quatrième producteur de café et de maïs en Afrique et le seizième producteur mondial de café. Malheureusement, la production non durable et inefficace de ces produits de base contribue à la dégradation des importants écosystèmes du Kenya. Dans ces conditions, le pays s’est associé au programme d’impact intégré (IP) FOLUR (Food Systems, Land Use and Restoration) du FEM afin d’intégrer des systèmes durables de production de café et de maïs.   

Le projet financé par le FEM «Gestion intégrée du paysage pour la conservation et la restauration de l’écosystème du mont Elgon» s’efforcera d’intégrer la biodiversité dans tous les secteurs et d’améliorer le flux de services agro-écosystémiques en vue de préserver la production alimentaire et les moyens de subsistance grâce à la gestion durable des terres. Il aura également pour but de réduire la déforestation et la dégradation des terres dans les chaînes d’approvisionnement en produits de base.   

EFFETS

Le projet portera sur le renforcement d’un environnement politique et de conditions d’investissement favorables à la sécurité alimentaire et nutritionnelle et au développement agricole durable, sur le renforcement des chaînes de valeur inclusives et sur l’amélioration de la gouvernance des ressources naturelles. Ces priorités soutiennent le deuxième objectif stratégique de la FAO, à savoir rendre l’agriculture, la foresterie et la pêche plus productives et durables. 

Le projet est structuré en quatre composantes interdépendantes:

  • Développement de systèmes de gestion intégrée du paysage (GIP);
  • Promotion de pratiques de production alimentaire durables et de chaînes de valeur responsables. 
  • Conservation et restauration des habitats naturels.
  • Coordination, collaboration, communication, suivi et évaluation des projets. 

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