Mécanisme pour la restauration des forêts et des paysages

Programme d’Impact intégré du FEM sur les systèmes alimentaires, l’utilisation des terres et la restauration: Atelier de validation du Descriptif de projet complet en Guinée et au Kenya

Year published: 03/12/2021

En octobre, le Mécanisme pour la restauration des forêts et des paysages a dirigé les ateliers de validation de deux projets phares du Programme d'impact intégré du FEM sur les systèmes alimentaires, l’utilisation des terres et la restauration (IP FOLUR):

  • En Guinée, l’atelier «Gestion intégrée des paysages dégradés pour les systèmes alimentaires et des moyens de subsistance durables en Guinée forestière et Haute-Guinée». Le projet, qui sera mis en œuvre sur une période de cinq ans avec un budget de 10 millions d’USD, vise à fournir des services écosystémiques centrés sur les paysages productifs d’huile de palme et à promouvoir des systèmes alimentaires durables et complets qui ne contribuent pas au déboisement.
  • Au Kenya, l’atelier «Gestion intégrée du paysage pour la conservation et la restauration de l’écosystème du mont Elgon». Ce projet quinquennal, doté d’un budget de 5,8 millions d’USD, vise à promouvoir la gestion durable et intégrée du paysage du mont Elgon via la mise en place d’une chaîne de valeur du café responsable et de systèmes de production d’aliments de base durables.

Ces deux projets ont été développés sur une période de dix mois avec l’appui de brillants experts nationaux et des équipes locales de la FAO. Les consultations aux niveaux national et local ont été au cœur du travail pour garantir la création d’une vision commune. Les ateliers ont été l’occasion de:

  • Présenter le descriptif de projet complet.
  • Valider la matrice des résultats ainsi que les composantes et activités du projet.
  • Valider l’organisation institutionnelle du projet.
  • Assurer des synergies avec d’autres activités en cours ou en développement.

En Guinée, pour garantir l’inclusion et l’adhésion aux principes de distanciation sociale, certains participants ont été autorisés à assister à l’atelier en ligne. L’atelier a rassemblé 54 participants au total, dont 25 en personne et 29 en ligne. Les principales parties prenantes du projet ont participé à l’atelier, à savoir: le Ministère de l’environnement et du développement durable (MEDD), le Ministère de l’agriculture et de l’élevage, les représentants de l’ANAFIC, du FIDA, des ONG nationales, des PME, des incubateurs, des autorités locales et des élus des communes cibles, des organisations paysannes, etc. Chaque consultant a pu présenter les résultats de son travail et en discuter, à savoir:

  • le travail effectué pendant l’établissement du projet (consultations, missions, etc.);
  • le processus de sélection des sites pilotes;
  • la matrice des résultats et des activités du projet;
  • l’intégration des jeunes et des femmes dans le projet;
  • le cadre institutionnel et coordination avec d’autres projets.

Le projet a été très bien accueilli par les participants qui ont reconnu qu’il pourrait avoir un grand impact sur la gestion des ressources naturelles et sur les systèmes alimentaires durables en Guinée. Ils ont également donné quelques recommandations en rapport avec:

  • les produits forestiers non ligneux qui pourraient être soutenus par le projet;
  • l’importance de soutenir le processus de décentralisation;
  • la clarification du dispositif de partage de la gestion des connaissances.

Au Kenya, plus de 50 participants représentant le Ministère de l’environnement et des forêts, le Ministère de l’agriculture, les comtés de Bungoma et de Trans Nzoia, des institutions techniques, des ONG, le secteur privé, des organisations communautaires locales, des coopératives d’agriculteurs et les peuples indigènes Ogiek se sont réunis les 26 et 27 octobre lors d’un atelier d’écriture participatif pour discuter de la proposition de projet et des éventuelles lacunes à combler. Une attention particulière a été accordée au cadre de résultats, à la matrice des risques, aux dispositions institutionnelles et à l’inclusion du genre, de la jeunesse et des peuples indigènes.

Le 28 octobre, un atelier national de validation a été organisé sous la direction du représentant du secrétaire permanent du Ministère de l’environnement et des forêts, du conservateur en chef des forêts et des membres du comité exécutif du comté de Bungoma et de Trans Nzoia chargés de l’environnement. Les gouvernements des deux comtés ont insisté sur leur engagement à soutenir le projet financièrement et en ressources humaines dans le cadre de leur processus de planification du développement intégré du comté. Le représentant de l’Union des coopératives agricoles du mont Elgon a déclaré que le projet contribuerait à augmenter les revenus de la population grâce à l’amélioration de la productivité du café et du maïs et a annoncé qu’ils négociaient avec la Corée pour la commercialisation directe de leur café. Le représentant du Cheptikak Indigenous Peoples Development Project a également exprimé son soutien. Il a souligné la nécessité de veiller à ce que les populations autochtones et les autres groupes vulnérables et marginalisés soient pleinement associés au projet, afin que leurs besoins et leurs priorités soient pris en compte. Un représentant du secteur privé (Equity Bank) a informé les participants des efforts passés et actuels visant à soutenir l’augmentation de la couverture forestière à travers le pays, y compris dans la zone du projet.

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Christophe Besacier (FAO), Mathilde Iweins (FAO) et Benjamin De Ridder (FAO)