FAO in Madagascar, Comoros, Mauritius and Seychelles

SIDS outskirts of Africa to value fisheries for development, poverty reduction, livelihoods, food security and nutrition

Fisherman, (c) FAO, 2017
27/08/2018

For an effective fish trade and sustainable development for Small islands developing States

English, French and Portuguese versions

Victoria, Mahé - Seychelles, August 27, 2018: An international workshop will gather for three days the Atlantic and the Indian Ocean small islands developing States (SIDS), organized in partnership with FAO, the Government of Seychelles and the Indian Ocean Rim Association (IORA). The purpose is to highlight changes in the seascape of fish trade in the current global understanding, fisheries management and governance issues, and promote a dialogue for authorities to have a clear vision of the value of fish trade, the barriers and opportunities. The workshop should contribute to set up actions plan related to the Atlantic and Indian ocean SIDS component in the Global Action Programme on Food Security and Nutrition in Small Island Developing States (GAP).

 

Fish trade is integral to the culture of island communities, playing a major role in generating export earnings contributing to national income and providing livelihoods for local communities and food security and nutrition given its nutritional value and prevalence in many diets, as more than 75% of world fish production is for direct human consumption. For Seychelles’ Hon. Charles Bastienne, Minister for Fisheries and Agriculture, “a resilient and sustainable fisheries […] that enhances food and nutrition security, contributes to economic growth and respects the natural environment”.

 

Fish trade plays a major role in national economies, both in terms of exports and imports. The total first sale value of fisheries and aquaculture production in 2016 was estimated at USD 362 billion, of which USD 232 billion was from aquaculture production (FAO, 2018).

With new market demands for fish, trade policies such as tariffs, subsidies, food safety, and sustainability standards can have a significant influence on fisheries trade and particularly on access to international markets. “That is why technical assistance to trade negotiators has become essential for bridging possible knowledge gaps”, highlighted Dr Gatot Hari Gunawan, the IORA Director.

 

Fisheries and the Blue Growth Initiative for SIDS

SIDS are a group of countries that share similar sustainable development challenges, including small populations, limited resources, susceptibility to natural disasters, vulnerability to external shocks and excessive dependence on international trade. This physical, biological and social diversity of SIDS; the demography of the regions; the nature of local economies and limitations to economic development; and the importance of oceanic, coastal and freshwater fisheries and aquaculture to economic development and government revenue all provide opportunities for fisheries, aquaculture, livelihoods and food systems economic growth from ecosystem services to be further developed. Many SIDS are heavily dependent on their oceanic and coastal fisheries resources for economic growth and development. Given this, the Blue Growth Initiative (BGI) for SIDS increases attention on (i) marine and inland capture fisheries; (ii) aquaculture; (iii) livelihoods and foods systems; and (iv) economic growth from ecosystem services. It includes the activities of tuna fisheries, shrimp culture, pearl oyster culture, seaweed culture, processing and marketing, salt ponds, rice-fish farming, mangrove forests, marine tourism and industrial estates; all supported by harbours, roads and energy supply infrastructures. “Strengthened fish trade is expected to improve food security, sustainable livelihoods, social protection and economic performance”, Dr Patrice Talla Takoukam, the FAO Representative for Comoros, Madagascar, Mauritius, Seychelles said.

 

VERSION FRANCAISE 

Les PEID en périphérie de l'Afrique pour la valorisation des pêcheries au service du développement, de la réduction de la pauvreté, des moyens de subsistance, de la sécurité alimentaire et de la nutrition

Pour un commerce efficace du poisson et un développement durable pour les petits États insulaires en développement

 

Victoria, Mahé - Seychelles, 27 août 2018 : Un atelier international rassemblera pendant trois jours les petits États insulaires en développement de l’Atlantique et de l’océan Indien. Cet atelier est organisé en partenariat avec la FAO, le Gouvernement des Seychelles et l’Association des rives de l’océan Indien (IORA). Le but est de mettre en évidence les changements dans le paysage marin du commerce de poisson dans la compréhension mondiale actuelle, les questions de gestion des pêches et de gouvernance, et de promouvoir un dialogue permettant aux autorités d'avoir une vision claire de la valeur du commerce de poisson. L'atelier devrait contribuer à la mise en place d'un plan d'action relatif à la composante PEID de l'Atlantique et de l'océan Indien dans le Programme d'action mondial sur la sécurité alimentaire et la nutrition dans les petits États insulaires en développement (GAP).

 

Le commerce du poisson fait partie intégrante de la culture des communautés insulaires et joue un rôle majeur dans la production de recettes d'exportation contribuant au revenu national et aux moyens de subsistance des communautés locales et à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, compte tenu de sa valeur nutritionnelle et de sa prévalence dans de nombreux régimes, car plus de 75% de la production mondiale de poisson est destinée directemennt à la consommation humaine. Pour les Seychelles 'Hon. Charles Bastienne, Ministre de la pêche et de l'agriculture, "une pêche résiliente et durable [...] qui améliore la sécurité alimentaire et nutritionnelle, contribue à la croissance économique et respecte l'environnement naturel".

 

Le commerce du poisson joue un rôle majeur dans les économies nationales, à la fois en termes d'exportations et d'importations. La valeur totale des ventes de produits de la pêche et de l'aquaculture en 2016 était estimée à 362 milliards USD, dont 232 milliards provenant de la production aquacole (FAO, 2018).

Avec les nouvelles demandes du marché pour le poisson, les politiques commerciales telles que les tarifs, les subventions, la sécurité sanitaire des aliments et les normes de durabilité peuvent avoir une influence significative sur le commerce de la pêche et en particulier sur l'accès aux marchés internationaux. "C'est pourquoi l'assistance technique aux négociateurs commerciaux est devenue essentielle pour combler les éventuelles lacunes dans les connaissances", a souligné le Dr Gatot Hari Gunawan, directeur de l'IORA.

 

Pêches et initiative pour la croissance bleue dans les PEID

Les PEID sont un groupe de pays partageant les mêmes défis en matière de développement durable, notamment peu de populations, des ressources limitées, la vulnérabilité aux catastrophes naturelles, la vulnérabilité aux chocs extérieurs et une dépendance excessive au commerce international. Cette diversité physique, biologique et sociale des PEID; la démographie des régions; la nature des économies locales et les limites du développement économique; et l'importance des pêches et de l'aquaculture océaniques, côtières et d'eau douce pour le développement économique et les recettes publiques offrent toutes des possibilités de développer davantage la croissance économique des pêches, de l'aquaculture, des moyens de subsistance et des systèmes alimentaires. De nombreux PEID sont fortement tributaires de leurs ressources halieutiques océaniques et côtières pour la croissance économique et le développement. Compte tenu de cela, l'Initiative pour la croissance bleue (BGI) pour les PEID attire l'attention sur (i) les pêches de capture marines et continentales; ii) l'aquaculture; iii) moyens de subsistance et systèmes alimentaires; et (iv) la croissance économique des services écosystémiques. Il comprend les activités de la pêche au thon, de la crevetticulture, de l'huître perlière, de la culture des algues, de la transformation et de la commercialisation, des étangs salés, de la riziculture, des mangroves, du tourisme marin et des zones industrielles; tous soutenus par des ports, des routes et des infrastructures d'approvisionnement en énergie. "Le commerce du poisson renforcé devrait améliorer la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance durables, la protection sociale et la performance économique", a déclaré le Dr Patrice Talla Takoukam, Représentant de la FAO pour les Comores, Madagascar Maurice et Seychelles.

 

 

 

 

PORTUGUESE

PEID na periferia de África pela valorização da pesca ao serviço do desenvolvimento, da redução da pobreza, dos meios de subsistência, da segurança alimentar e da nutrição

Por um comércio de peixe eficaz e um desenvolvimento sustentável para os Pequenos Estados Insulares em Desenvolvimento

 

Um workshop internacional reúne durante 3 dias os Pequenos Estados Insulares em Desenvolvimento (PEID) dos Oceanos Atlântico e Índico, organizado em parceria com a FAO, o Governos das Seychelles e a Associação da Orla do Oceano Índico (IORA).

O objetivo é destacar as mudanças na paisagem marítima do comércio de peixe no entendimento global atual, gestão da pesca e questões de governança, e promover um diálogo para que as autoridades tenham uma visão clara do valor do comércio de peixe, das barreiras e oportunidades existentes. O workshop deverá contribuir para a criação de um plano de ação relacionado com a componente dos PEID dos Oceanos Atlântico e Índico no Programa de Ação Global sobre Segurança Alimentar e Nutricional nos Pequenos Estados Insulares em Desenvolvimento (GAP).

 

O comércio de peixe é parte integrante da cultura das comunidades insulares, desempenhando um papel crucial na geração de receitas de exportação, contribuindo para o rendimento nacional e para os meios de subsistência das comunidades locais e para a segurança alimentar e nutricional, devido ao seu valor nutricional e relevância em muitas dietas, sendo que mais de 75% da produção mundial de peixe destina-se ao consumo humano. Para o Ministro das Pescas e Agricultura das Seychelles, Hon. Charles Bastienne, “uma pesca resiliente e sustentável […] que aumenta a segurança alimentar e nutricional, contribui para o crescimento económico e respeita o meio ambiente”.

 

O comércio de peixe desempenha um papel importante nas economias nacionais, tanto em termos de exportações como de importações. O valor total da venda de produtos pesqueiros e da aquacultura em 2016 foi estimado em 362 bilhões de dólares americanos, dos quais 232 bilhões foram provenientes da produção aquícola (FAO, 2018).

Com as novas demandas do mercado da pesca, políticas comerciais como tarifas, subvencções, segurança sanitária dos alimentos e padrões de sustentabilidade podem ter uma influência significativa no comércio pesqueiro e, particularmente, no acesso aos mercados internacionais. “É por isso que a assistência técnica aos negociadores comerciais  torna-se essencial para colmatar possíveis lacunas de conhecimento”, sublinhou o Diretor da IORA, Dr. Gatot Guawan.

 

Pescas e a Iniciativa de Crescimento Azul para os PEID

Os PEID são um grupo de países que compartilham desafios similares de desenvolvimento sustentável, incluindo populações pequenas, recursos limitados, vulnerabilidade a catástrofes naturais, vulnerabilidade a choques externos e dependência excessiva do comércio internacional. Esta diversidade física, biológica e social de PEID, a demografia das regiões, a natureza das economias locais e as limitações ao desenvolvimento económico, a importância das pescas e da aquacultura oceânicas, costeiras e de água doce para o desenvolvimento económico e as receitas públicas oferecem todas as possibilidades de desenvolver ainda mais as pescas, a aquacultura, os meios de subsistência e os sistemas alimentares. Muitos PEID são altamente dependentes dos seus recursos pesqueiros oceânicos e costeiros para o crescimento económico e desenvolvimento. Diante disso, a Iniciativa de Crescimento Azul (Blue Growth Initiative - BGI) para os PEID centra as atenções em (i) pesca de captura marinha e no interior; (ii) aquacultura; (iii) sistemas de subsistência e alimentares; e (iv) crescimento económico de serviços ecossistémicos. Inclui as atividades da pesca do atum, da cultura do camarão, da cultura das ostras, da cultura das algas, da transformação e comercialização, das salinas, da aquacultura de arroz, dos manguezais, do turismo marinho e das zonas industriais; tudo suportado por portos, estradas e infraestruturas de fornecimento de energia. "O fortalecimento do comércio pesqueiro deve melhorar a segurança alimentar, a subsistência sustentável, a proteção social e o desempenho económico", disse o Representante da FAO para Comores, Madagáscar, Ilhas Maurícias e Seychelles, Dr. Patrice Talla Takoukam.