FAO in Madagascar, Comoros, Mauritius and Seychelles

Pour une meilleure sécurité alimentaire et nutritionnelle aux Comores Agriculture sensible à la nutrition, gestion des connaissances et de l’information, renforcement de la résilience : trois accords de projets font l’objet d’une signature officielle

Copyright FAO, 2018, Comores
08/10/2019

Pour une meilleure sécurité alimentaire et nutritionnelle aux Comores

Agriculture sensible à la nutrition, gestion des connaissances et de l’information, renforcement de la résilience : trois accords de projets font l’objet d’une signature officielle

 

08 octobre 2019, Moroni/Comores – Trois accords de projets sont aujourd’hui signés en Union des Comores entre le Ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Environnement, et la FAO ; dans le cadre d’une cérémonie officielle tenue au Ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Environnement, à Moroni. Les Comores bénéficient de ces projets au titre de pays membres de la FAO, mais aussi faisant partie des Petits Etats Insulaires en Développement (PEID) en Afrique.

 

1)     Développer l’agriculture sensible à la nutrition

L’agriculture sensible aux enjeux nutritionnels est une approche du développement de l’agriculture fondée sur l’alimentation qui met les aliments à haute valeur nutritionnelle, les régimes alimentaires diversifiés et l’enrichissement des aliments au cœur de la lutte contre la malnutrition et les carences en micronutriments. Conscient de ses difficultés le Gouvernement de l’Union des Comores a soulevé parmi ses priorités la promotion de la santé et de la nutrition des populations et l’accélération de la transition démographique ainsi que le développement d’une agriculture durable avec l’augmentation de la productivité halieutique et agropastorale ainsi que la résilience des ménages vulnérables pour garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Un accent sera mis sur les femmes et les jeunes de manière à générer le plus grand impact possible sur l’état nutritionnel des enfants et des autres membres du ménage. Les autres décideurs clés du ménage et des communautés qui influencent les décisions en matière d'alimentation et de division du travail seront également ciblés par les activités du projet.

Le projet fait partie du programme de coopération technique de la FAO (TCP) et sera mis en œuvre durant deux (02) ans pour un montant de 280 000 USD.

 

2)    Mieux gérer les connaissances et l’information

Des actions visant à développer une meilleure gestion des données et de l’information basée sur leur utilisation aurait un impact positif considérable sur les capacités de planification et de prise de décision dans le domaine Agricole aux Comores. L'information et la communication sont essentielles dans la mesure où elles permettent de prendre la meilleure décision au bon moment et de réagir efficacement. La mise en réseau permet de coordonner les différentes actions dans un contexte spécifique et les outils technologiques et de communication peuvent aider à partager les informations nécessaires aux divers acteurs. Le projet sera réalisé dans le cadre du programme de coopération technique de la FAO (TCP) pour deux (02) ans pour un montant de 227 000 USD.

 

3)     Améliorer les moyens de subsistance, la sécurité alimentaire et la sécurité maritime grâce au renforcement de la résilience des communautés de pêcheurs tributaires de la pêche en récif corallien

Le Gouvernement du Japon finance un projet visant à rendre les chaînes de valeur du poisson et des crustacés plus efficaces dans les pays de l’océan Indien, à travers un partenariat avec la FAO. C’est juste avant la tenue de la TICAD 7 (Septième édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique, 28-30 Aout 2019) qu’a eu lieu la signature du nouvel accord concernant ce projet visant la résilience des communautés de pêcheurs dans les récifs coralliens au Kenya, à Madagascar, aux Comores, à Maurice et aux Seychelles. Le projet contribuera aux domaines de l’agriculture et de l’économie bleue pour la promotion de la transformation économique structurelle par la diversification économique et l’industrialisation. Il s’agit d’accroître la production, la commercialisation et la productivité durables de la pêche artisanale, conformément au processus du Programme détaillé de développement de l'agriculture africaine (PDDAA); d’encourager le dialogue pour renforcer la cohérence des politiques, stratégies et plans d'investissement dans le secteur de la pêche avec les politiques et stratégies de protection de l'environnement et les plans d'action connexes, en vue de faciliter l'accès des produits à valeur ajoutée aux marchés et d'inciter aux investissements durables; de promouvoir l'économie bleue africaine en renforçant l'utilisation durable des ressources marines et en facilitant le transport maritime ; et d’accroître et renforcer les investissements dans le secteur agroalimentaire par le biais d'institutions de soutien au secteur agroalimentaire.

Le projet est prévu pour trois (03) ans, pour un montant de 4 400 000 USD alloués par le gouvernement du Japon