FAO in Madagascar, Comoros, Mauritius and Seychelles

Relance agricole dans le Sud malagasy…

(c) FAO, 2021/V. Raharinaivo. Champ de démonstration maraîchage _ projet CERF, Tsihombe, Région Androy
30/04/2021


Relance agricole dans le Sud malagasy…

 Le “projet d’appui à l'amélioration de la sécurité alimentaire et la relance d’urgence des moyens de subsistance des ménages vulnérables affectés par la sécheresse et les impacts de la pandémie de Covid-19” a été mis en œuvre de septembre 2020 à mars 2021 par la FAO en partenariat avec des acteurs locaux de développement, et grâce au financement du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (UNOCHA) à travers le Fonds central d'intervention d'urgence (CERF).

 

Depuis octobre 2019, le Grand Sud de Madagascar connaît une sècheresse exceptionnellement prolongée affectant la productivité agricole et la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. Cela est aggravé par les impacts négatifs de la pandémie de Covid-19 et la recrudescence de divers fléaux (chenilles légionnaires d’automne, criquets, etc.) et maladies des cultures et des animaux.

Dans l'extrême Sud de Madagascar, les cultures sont enterrées vivantes par la tempête de sable devenue quotidienne nommée Tiokamena, intensifiée par les effets du changement climatique. Ce phénomène a lieu durant la période de juillet à août avec une fréquence d'une fois par semaine. Pourtant, depuis 2019, la période se prolonge coïncidant avec la campagne de la grande saison, et à fréquence de plusieurs jours par semaine (4 jours/7 au moins). Toute la partie sédimentaire de la zone (Ambovombe, Amboasary) est touchée à 80%. Avec le sol nu, les vents de plus en plus violents déracinent les quelques plants et transportent du sable rouge, enterrant les cultures.

La saison culturale 2019-2020 a connu la plus intense période de sécheresse depuis ces 10 dernières saisons. Beaucoup de familles ont dû quitter leurs terres après avoir tout perdu pour essayer de survivre dans des conditions difficiles. Mais certaines, maintenant plus résilientes grâce aux connaissances qu’elles ont acquises de la FAO, ont tenu bon, contre vents et sècheresse...