FAO in Madagascar, Comoros, Mauritius and Seychelles

Célébration de l’Année Internationale de la Pêche et de l’Aquaculture Artisanales 2022 à Madagascar – lancée à Ambositra, Région Amoron’i Mania par le Ministère de la pêche et de l’économie bleue avec l’appui de la FAO

(c) FAO, 2022/Ambositra
14/07/2022

14 juillet 2022 , Ambositra : L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture est le chef de file pour célébrer l’Année Internationale de la Pêche et de l’Aquaculture Artisanales, décidée durant la 72ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies en 2017. A Madagascar, la célébration est lancée dans le cadre d’un événement organisé par le Ministère de la pêche et de l’économie bleue (MPEB) à Ambositra, Chef-lieu de la Région Amoron’i Mania.   

 

2022, année internationale de la pêche et de l’aquaculture artisanales

L’année 2022 a été décrétée « Année internationale de la pêche et de l’aquaculture artisanales » #AIPAA lors de la 72ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies en septembre 2017. « À petite échelle, une grande valeur », tels sont les maîtres mots choisis par les Nations Unies pour célébrer l’événement.

L’objectif est de mettre en valeur l’importance de la pêche et de l’aquaculture artisanales au niveau des systèmes alimentaires et de l’environnement. En effet, ces secteurs peuvent constituer des moyens de subsistance pérennes. À l’échelle mondiale, plus de 20 millions de personnes pratiquent l’aquaculture. Les petits pêcheurs participent à hauteur de quarante pourcent de la production mondiale de la pêche. Les pays en développement, dont Madagascar, produisent plus de 90 pourcent de la production aquacole mondiale.

« Il s’agit d’intégrer et de valoriser la pêche et l’aquaculture artisanales en tant qu’atouts pour nos systèmes alimentaires, nos moyens de subsistance, et notre environnement » s’est exprimé Paubert Mahatante Tsimanaoraty, Ministre de la Pêche et de l’économie bleue. Dans la pratique, la pêche et l’aquaculture permettent de nourrir une famille, tout en offrant la possibilité à des millions d’autres personnes d’accéder à une alimentation saine et équilibrée.

 

Quelles sont les perspectives pour Madagascar ? 

A Madagascar, les poissons, les mollusques, les crustacées et même les plantes aquatiques font partie des aliments fondamentaux les plus consommés au niveau des zones côtières. Les secteurs de la pêche et de l’aquaculture artisanales à Madagascar doivent être des leviers, aptes à participer pleinement à améliorer la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie de la population, à tous les niveaux :

  • Au niveau de la sécurité alimentaire et de la nutrition, vers une alimentation saine, dans le cadre de systèmes alimentaires durables ;
  • Au niveau de l’économie, vers une utilisation durable de la biodiversité ;
  • Au niveau social, vers la garantie d’une inclusion sociale dans les activités de pêche et aquaculture artisanales, et contribuer ainsi au bien-être des parties prenantes ;
  • Au niveau de la gouvernance, vers une participation efficace de ces secteurs à la mise en place de cadres d’action porteurs ;
  • Au niveau de l’égalité et équité femmes-hommes, vers la reconnaissance du fait que les femmes et les hommes ont les mêmes droits ;
  • Au niveau de la résilience, vers un renforcement des capacités de réaction et d’adaptation des secteurs face à la dégradation de l’environnement, aux différents chocs, aux catastrophes et aux effets du changement climatique.

Le MPEB dispose d’ailleurs d’une stratégie de développement pour le secteur de la pêche et l’agriculture aquatiques. Avec l’appui des partenaires au développement, à travers plusieurs projets déjà opérationnels, l’un des objectifs fixés est celui de protéger les intérêts des petits pêcheurs.