FAO in Madagascar, Comoros, Mauritius and Seychelles

𝑳𝒂 𝑵𝒐𝒓𝒗𝒆̀𝒈𝒆 𝒆𝒕 𝒍𝒂 𝑭𝑨𝑶 𝒔'𝒂𝒍𝒍𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒓𝒆𝒏𝒇𝒐𝒓𝒄𝒆𝒓 𝒍'𝒂𝒎𝒆́𝒍𝒊𝒐𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒓𝒆́𝒔𝒊𝒍𝒊𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕𝒔 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒂𝒈𝒓𝒊𝒄𝒐𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒖 𝑺𝒖𝒅 𝒅𝒆 𝑴𝒂𝒅𝒂𝒈𝒂𝒔𝒄𝒂𝒓

(c) FAO, 2022
29/11/2022

29 novembre 2022, Antananarivo. Une cérémonie de signature officielle s'est tenue au Bureau de l'Ambassade Royale de Norvège à Madagascar entre la Conseillère d'Ambassade Antonie L. Kraemer et le Représentant de la FAO Mbuli Charles Boliko. 

Un investissement d'une valeur de 16 millions de NOK (couronnes), soit 1,6 million euros ou encore environ 7.027.000.000 Ariary sera placé en faveur de 12 800 producteurs agricoles, dont au moins 60 pourcent sont des femmes, soit 2 560 ménages, dans les Districts Amboasary Atsimo, Ampanihy, Tsihombe et Betioky Atsimo. Outre ces 12 800 participants directs au projet, environ 150 000 autres producteurs agricoles tireront parti de ce projet à travers la possibilité d'accéder aux semences améliorées et adaptées, ainsi qu'à des techniques agricoles améliorées. 

 

Un historique de collaboration riche à Madagascar

La FAO et la Norvège ont toujours entretenu un partenariat solide s'appuyant sur des valeurs, des objectifs et des engagements communs au niveau mondial. Cette coopération est orientée vers la sécurité alimentaire par l'éradication de la pauvreté et de la faim, y compris des interventions de développement technique et des assistance agricole d'urgence et de réhabilitation. Les généreuses contributions de la Norvège, dans la plupart des domaines de travail de la FAO, ont permis à l'Organisation d'obtenir des résultats probants couvrant la foresterie, la pêche, le droit à l'alimentation, l'agriculture intelligente face au climat et les pertes et gaspillages alimentaires.
 
Partenaires de longues dates également à Madagascar, la Norvège et la FAO signent aujourd’hui le sixième projet qui sera mis en œuvre dans ce pays. Depuis 1988, la Norvège a soutenu à Madagascar à travers l’appui technique da la FAO dans le cadre de la mise en place de système d’information alimentaire et alerte rapide, un programme de fertilisants, deux campagnes de lutte antiacridienne (celle de 1997 et celle de 2013), et le contrôle et la prévention de la grippe aviaire.
 
 
Un projet qui tombe à point nommé
Cette confiance mutuelle entre la Norvège et la FAO est renouvelée à travers ce projet qui se concrétise après neuf mois de préparation, et dont la signature de l'accord coïncide avec l'aperçu des nouveaux résultats de la toute dernière analyse du cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire #IPC
En effet ces résultats encouragent fortement la poursuite du cheminement vers le renforcement de la résilience des agriculteurs familiaux hommes et femmes aux impacts des aléas naturels et du changement climatique dans le Grand Sud de Madagascar. Grâce à l’amélioration de la disponibilité et de l’accès à des semences et du matériel végétal de qualité, à la réduction des risques de pertes de récoltes dues aux catastrophes naturelles et aux ravageurs et maladies des cultures, à l’amélioration de l’état nutritionnel des femmes et des enfants, et à la diversification des sources de revenus des agriculteurs familiaux, ces derniers auront un meilleur accès aux produits, pratiques et services qui améliorent les moyens de subsistance et la résilience aux catastrophes naturelles et au changement climatique.
 
Le projet améliorera la résilience et la sécurité alimentaire des petits agriculteurs du sud de Madagascar grâce à des méthodes agricoles adaptées au climat et à une formation à l'agriculture intelligente face au climat, ainsi qu'à des sources alternatives de revenus.
L'initiative renforcera également les stratégies nationales pour la sécurité alimentaire et les systèmes alimentaires, qui sont déjà en place mais doivent encore être mises en œuvre.
Le projet vise à mettre en place des solutions à long terme pour assurer la résilience locale et le développement, via l'utilisation de types de semences locales résistantes à la sécheresse et de techniques agricoles améliorées.
À long terme, les petits agriculteurs (femmes et hommes) doivent améliorer leur résilience face au changement climatique et aux autres chocs externes, et avoir renforcé leur sécurité alimentaire et nutritionnelle.
 
Ce partenariat contribue de manière significative aux initiatives de transition vers des systèmes alimentaires plus inclusifs, pus résilients et plus durables.