Maroc

La FAO et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) organisent un atelier Régional de formation sur l’outil EX-Ante Carbon balance Tool

Les pays participants à l’atelier de formation : Algérie, Benin, Burkina Faso, France, Ghana, Mali, Mauritanie, Maroc , Niger, Sénégal, Tchad, Togo, Tunisie
11/04/2016

Rabat le 11 Avril 2016- Dans le cadre du renforcement des capacités des partenaires relatifs aux projets FAO en matière d’atténuation du changement climatique, la FAO et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) organisent  un atelier régional de formation du 11 au 14 avril 2016 à Rabat.

L’atelier  présentera le nouvel outil FAO EX-ACT (EX-Ante Carbon balance Tool) qui permet d’analyser l’impact des projets d’investissement du secteur agro-sylvo-pastoral en matière d’augmentation ou de baisse des Gaz à Effet de Serre (GES).

L’atelier aura comme objectifs d’identifier des pratiques responsables des principales sources et puits de GES, renforcer la capacité de formuler des projets et politiques agricoles en considérant activement des objectifs d’atténuation (vis-à-vis d’autre objectives) et fournir une méthodologie adéquate pour estimer le bilan carbone et l’intégrer comme facteur de décision dans les documents de projet.

L’atelier réunira des experts et des cadres spécialisés dans le domaine du changement climatique de plusieurs pays dont : Ghana, Tunisie, Niger, Burkina Faso, Algérie, Mauritanie, Togo, Tchad, France, Sénégal, Mali, Benin ainsi que le Maroc.

Selon M. Michael George Hage, Représentant de la FAO au Maroc, « Durant la COP21, le Maroc a été nommé président de la COP 22 qui se tiendra en novembre 2016 à Marrakech. Dans ce cadre, la FAO est engagée, avec la mobilisation d’experts, l’organisation d’évènements et la mise en œuvre de nouveaux projets sur le changement climatique et l’agriculture intelligente face au climat ».

M. Hage souligne aussi que « Le changement climatique est un défi majeur pour le développement du secteur agricole et la conservation des ressources naturelles en Afrique. Les systèmes météorologiques du continent, toujours plus imprévisibles et capricieux, sont une menace supplémentaire pour la sécurité alimentaire et les moyens d'existence ruraux ».

Au moment où les efforts de politiques d’adaptation et d’atténuation du changement climatique, montent en puissance dans tous les secteurs avec des moyens financiers additionnels, le secteur agriculture, Forêt, Utilisation des Terres (AFOLU) est soumis à un ensemble de contraintes d’adaptation et d’opportunités de financement qui demandent à pouvoir évaluer l’impact des projets d’investissement et des actions de terrain en termes de performances carbone et de résilience. Les bailleurs privés (banques, sociétés) et publics (fonds domestiques et internationaux) ont intégré des indicateurs de performance climat dans les modalités d’évaluation des projets d’investissements. Dans cette optique, les experts des représentations FAO et des projets FAO terrain ont un rôle important à jouer pour à la fois contribuer au renforcement des capacités des partenaires de développement en analyse de bilan carbone et pour analyser l’impact des projets FAO en matière d’atténuation du changement climatique.