Maroc
  • La sauvegarde de l’Abeille Jaune saharienne
  • La sauvegarde de la biodiversité
  • Le pompage de l’eau par énergie solaire
  • La protection du cheptel
  • Un tourisme ciblé
  • La réhabilitation des Khettaras et des Seguias
  • La promotion du rôle de la femme oasienne
  • La protection des sols

OASIL Description

"Projet Dédié à la Revitalisation et Sauvegarde des Oasis Marocaines de Draa Tafilalet"

 

PRESENTATION GENERALE DU PROJET

Représentant près de 15% de la superficie totale du Maroc, les oasis sont des trésors nationaux qui hébergent une riche biodiversité, contribuent à la lutte contre la désertification et de surcroit assurent une grande diversité des denrées agricoles. Réelle source de vie pour les habitants de la région, elles sont à l’origine d’une organisation sociale, économique et culturelle qui constitue un héritage ancestral unique. Les oasis de Draa Tafilalet qui ont su durant des décennies faire face aux aléas climatiques se trouvent aujourd’hui confrontées à une série de menaces dont principalement les aléas du réchauffement climatique et les actions humaines. Elles montrent aujourd’hui leurs limites face aux cycles de sécheresse de plus en plus fréquents. Les dégâts écologiques subis sont alarmants et témoignent de la nécessité d’agir rapidement afin de sauver ce capital national précieux.

C'est dans cet objectif que le projet OASIL a été mis en place afin de revitaliser les agro-écosystèmes oasiens dans la région du Drâa-Tafilalet afin qu'ils soient productifs, attractifs et sains et puissent soutenir et rendre plus résilients les moyens de subsistance des communautés locales.

Pour atteindre ses objectifs, ce projet quinquennal adopte une approche intégrée du paysage qui est enracinée dans la participation à plusieurs niveaux, multisecteurs et multi-parties prenantes, et considère la capacité de charge de la base des ressources naturelles de l'agroécosystème oasien (terres, eau et biodiversité).

Le projet est conduit selon 4 composantes. Il prévoit la mise en place d’un dialogue politique avec les partenaires concernés par ce développement des zones oasiennes, la planification et le suivi dans la gestion des ressources naturelles et de production durable, la démonstration et mise en œuvre des plans de gestion et d’investissement. Et enfin, la mise en place d’un suivi-évaluation du projet et de la gestion des connaissances.

Composantes du projet

Avec un budget total de 49,9 millions USD dont 8,9 millions provenant du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), et le reste de la contribution nationale, le projet est conduit dans un cadre partenarial impliquant le Département de l’Agriculture (Institut National de la recherche Agronomique (INRA), Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA) et Agence de Développement Agricole (ADA), ainsi que les offices régionaux de mise en valeur agricole). Sont également impliquées dans le projet, les agences des bassins hydrauliques concernées, les représentations des divers départements ministériels au niveau de la région et des provinces, les conseils communaux des sites d’intervention du projet (au nombre de 24) ainsi que les représentants des professions et de la société civile.

L’OASIL est un projet quinquennal (5 ans à compter de juillet 2017) piloté par le Ministère chargé du Développement Durable (ex Environnement), le Ministère de l'Agriculture, l'ANDZOA, l'INRA et la FAO, avec le soutien d'un grand nombre d'acteurs régionaux et locaux. Il est géré par une Unité de gestion du projet (UGP) hébergée par l’ANDZOA à Er-Rachidia.

Les organes de gouvernance et de gestion du projet sont les suivantes :

  • Un comité directeur présidé par le Département chargé de l’environnement ;
  • Un comité de l’Unité de gestion présidé par l’ANDZOA ;
  • Une Unité de Gestion du Projet (UGP) avec un coordonnateur et quatre consultants permanents multidisciplinaires appuyés par des consultants temporaires ; 
  • Des groupes de travail technique (GTT) multipartites et multidisciplinaires au nombre de trois (Composante 1, Composantes 2 et 3, et Composante 4).

La conduite technique est menée par la FAO qui a mis en place une équipe multidisciplinaire décentralisée pour des objectifs de proximité.

Le projet OASIL qui vise à « Revitaliser les agroécosystèmes oasiens à travers une approche durable, intégrée et paysagère dans la région de Draâ-Tafilalet » dont le document a été signé officiellement le 01 décembre 2016, et ce, pour une date prévisionnelle de clôture au 31 décembre 2021, se déroule dans les provinces de Midelt, Tinghir, Ouarzazate, Er-Rachidia et Zagora.

Les activités du terrain

Les activités du terrain

Le projet OASIL prévoit une centaine d’activités qui regroupent toutes les composantes confondues. Celles-ci couvrent les aspects relatifs à l’eau, le sol, la biodiversité et l’environnement. Elles sont conduites à travers des études, des travaux, des équipements et des ateliers d’information et de formation.

Au lancement du projet, la priorité s’est portée sur la mise en œuvre des actions liées à la question de l’eau à savoir :

  • Sécuriser les ressources en eau
  • Lutter contre la sècheresse et les impacts du changement climatique

Maitriser ces questions liées à la gestion de l’eau dans les oasis a été identifié comme priorité principale car il est nécessaire de répondre au besoin pressant des populations et préserver l’agro biodiversité en palliant au manque des ressources en eau et des effets de la sècheresse.

Les premières années ont été dédiées principalement aux deux premières composantes. Il s’agissait de préparer le terrain pour les actions plus concrètes. Ainsi, un grand nombre d’études de faisabilité ont été menées. La mise en place de dialogues politiques  et de réunions de comités décisionnels ont eu lieu, ainsi que des ateliers d’information et de formations.

L ‘année 2019 est considérée comme l’année de démarrage réel du projet sur le terrain.

A ce jour, s’agissant de l’état d’avancement du projet , un grand nombre d’activités ont déjà été réalisées et réceptionnées. Celles-ci se résument notamment à travers les actions suivantes :

  • Réhabilitation de seguias et khettaras
  • Fonçage et équipement de forage pour l’irrigation ou l’eau potable
  • Introduction de l’énergie solaire pour le pompage d’eau
  • Construction de seuils pour le captage des eaux et la protection des sols
  • Equipement pour ramassage des déchets ménagers
  • Etudes d’assainissement liquide
  • Construction d’abris anti-neige pour la sauvegarde du cheptel en montagne
  • Création de points d’eau dans les parcours pour les transhumants
  • Equipement de puits collectifs en solaire pour l’irrigation

L’année 2020-2021, prévoit de concrétiser les actions restantes prévues dans le plan de travail du projet. Il s’agit notamment des actions suivantes :

Planification et suivi :

  • La comptabilité participative de l'eau et l’audit
  • L'évaluation de la dégradation des terres
  • L'évaluation et la surveillance de la diversité génétique
  • Les systèmes d'information d’Oasis renforcés et améliorés
  • La collecte et évaluation des pratiques et des technologies dans les agroécosystèmes oasiens
  • L’évaluation de La durabilité de chaque type d'oasis de manière participative
  • Des plans de gestion et d'investissement durables et intégrés, y compris un mécanisme de gouvernance inclusif, dans une oasis pilote sélectionnée seront élaborés de manière participative.

Démonstration

I. EAU :

  • Réhabilitation des seguias et khettaras (11 projets)
  • Construction de mur de protection des terrains agricoles contre les inondations:
  • Fonçage et équipement des forages pour le cheptel ou usage domestique
  • Introduction de l’énergie solaire pour le pompage d’eau pour l’irrigation
  • Construction de seuils pour le captage des eaux et la protection des sols 
  • Contribution au réseau d’assainissement liquide

II. SOL :

  • Reboisement en acacia dans un site pilote
  • Projet de lutte contre l’ensablement

III. BIODIVERSITE :

  • Création et équipement d’une unité de domestication de plantes aromatiques;
  • Mise en place et équipement de deux unités de valorisation de l'amandier;
  • Réalisation d’une unité de valorisation de l’Acacia

VI. PROJETS SCOCIO-ECONOMIQUES ET ENVIRONNEMENTAUX

  • Acquisition du matériel pour l'équipement d'un foyer féminin
  • Acquisition du matériel roulant pour ramassage des ordures
  • Valorisation des produits de palmier dattier
  • Appui aux projets touristiques et commercialisation des produits de terroir
  • Préservation du patrimoine local
  • Elaboration et mise en œuvre d’un programme-action de formation et de soutien aux femmes rurales pour améliorer leurs capacités à participer activement et conduire les processus de planification communautaire et gestion des ressources dans les oasis.

Les réalisations phares

Les réalisations phares

Depuis son lancement, en 2017, le projet ‘’OASIL’’ a connu une série de réalisations phares, qui s’inscrivent dans le cadre des objectifs de développement durable de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO).
Ces objectifs concernent les aspects sociaux-culturels, économiques et écologiques de ces zones oasiennes.
Dans son élan de protection de ces écosystèmes fragiles, le projet soulève en premier lieu les impératifs liés à la survie de ces oasis, qui ont été menacées par l’abandon de systèmes traditionnels agricoles, qui au fil du temps avaient montré leur valeur, mais qui néanmoins ont été remplacés par des techniques modernes intensives, agressives et non durables.
Privées d’une ressource essentielle à la vie dans tout écosystème, à savoir l’eau, dont les réserves ou l’abondance ne sont plus assurées, les oasis subissent, ainsi, de plein fouet les effets de la sècheresse. Il en résulte une mise en danger de la biodiversité, qui requiert une action immédiate à laquelle s’est attelé le projet.   
OASIL appréhende également la question délicate de la place de la femme au sein de la communauté et maintient son engagement de prescrire des solutions lui permettant de retrouver sa légitimité au sein du patriarcat bien enraciné.
Le programme entend, en dernier lieu, amorcer une nouvelle ère de développement économique de cette région, en la rendant plus productive et attractive, mettant ainsi en avant ses produits qui ne sont pas valorisés, et pour lui conférer une nouvelle identité touristique.

La réhabilitation des Khettaras et des Seguias

Jusque dans les années 1970, les khettaras et les seguias constituaient des systèmes d’irrigation traditionnelle des oasis qui ont fait leurs preuves sur des décennies en fournissant cette précieuse ressource à d’innombrables civilisations et en nourrissant les sols des oasis.

À l’aube du 21ème siècle, sur pas moins de 500 khettaras dans la région,  seule la moitié fonctionne toujours, diminuant les ressources en eau de la région.
Face à la modernisation des systèmes d’irrigation et des nouvelles technologies, la complexité réside dans la capacité des agriculteurs à innover et à se moderniser, sans pour autant délaisser ces méthodes ancestrales de drainage des eaux souterraines, qui ont permis aux oasis de ces régions arides de prospérer durant tant si longtemps.
Les Khettaras, qui permettent de capter l’eau souterraine ainsi que l’eau des pluies, afin d’alimenter les nappes phréatiques, démontrent un avantage de taille par rapport aux techniques modernes qui, a première vue, paraissent plus attrayantes. Les khettaras permettent précisément un rationnement de l’approvisionnement en eau, tout en diminuant les pertes garantissant ainsi une exploitation durable des ressources en eau des systèmes oasiens.
Le projet OASIL a permis, depuis le début de ses activités, la réhabilitation d’un grand nombre de khettaras et Seguias.

La protection du cheptel

Les transhumants parcourent la région du Draa Tafilalet entre les différentes provinces de la région et se heurtent au problème du pâturage dans les zones montagneuses ainsi que dans le sud de la région. Par le biais de forages alimentés à l’énergie solaire, le projet OASIL a mis en œuvre la création de points d’eau pour l’abreuvage du cheptel afin de faciliter ces passages nomades récurrents. Durant les saisons hivernales enneigées, le projet a implémenté également la construction d’abris anti-neige afin de protéger les transhumants et leur bétail des risques d’avalanches et autres désagréments encourus sur leur chemin.  

 

Le pompage de l’eau par énergie solaire

A l’ère du réchauffement climatique et dans un souci écologique de protection de l’environnement, le recours aux énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire, reste une solution de choix, dont les avantages ne sont plus à démontrer.
Le projet OASIL a intégré cette solution dans ses objectifs d’optimisation de la gestion des ressources en eau et de lutte contre la sècheresse.
Aussi, des forages destinés à l’irrigation de palmeraies ont été équipés en énergie solaire. De même, les stations de pompage de l’eau potable fonctionnent d’ores et déjà grâce à cette énergie.

La promotion du rôle de la femme oasienne

Une croissance importante de la population couplée à la rapide dégradation des ressources naturelles auxquelles s’ajoutent les aléas climatiques inquiétants, sont tout autant de facteurs qui justifient les contraintes actuelles de développement qui affectent la région.
Les femmes sont principalement touchées par ce fléau, ce qui s’explique par l’absence de participation aux décisions du foyer, de l’inégalité hommes-femmes dans ces zones rurales, par l’accès inégal aux opportunités économiques et de manière générale par l’entrave à leurs droits fondamentaux de base.
Un paramètre clé du projet dans le développement social et économique des zones oasiennes insiste sur l’importance de redonner à la femme oasienne la place qui lui revient de droit. Les femmes oasiennes contribuent fastidieusement au revenu familial et leur rôle dans l’économie de la région est crucial. Malgré cela, leur travail est sous valorisé et peu reconnu. Le projet a mis en place des études de terrain, afin de recenser les programmes et projets destinés aux femmes.
Une enquête destinée à identifier les besoins des femmes oasiennes a été réalisée (plus de 1000 femmes y ont manifesté leur intérêt).    

La Sauvegarde de l’abeille jaune saharienne

L’abeille jaune saharienne, est l’une des trois races d’abeilles vivant au  Maroc et, plus particulièrement, dans la région du Draa Tafilalet.
Les pollinisateurs sont essentiels à presque tous les écosystèmes terrestres. Beaucoup d’espèces sont en voie de disparition et l’abeille jaune saharienne n’échappe pas à ce triste sort.
À cet égard, des journées de sensibilisation et d’information ont eu lieu, en 2020 dans le cadre du projet OASIL.
Un Programme de mise en œuvre des actions prévues par le protocole d’accord signé entre la FAO et la coopérative apicole COPAC pour la « Mise en place d’un programme de sélection et de renforcement des capacités pour la sauvegarde et le développement de l’abeille jaune saharienne » a été lancé .
Ce programme prévoit, notamment, l ‘aménagement d’un Centre technique pour la préservation et le développement de l’abeille jaune saharienne, qui  est d’ores et déjà en cours de réalisation. L’acquisition du matériel apicole a été faite et les formations dans le cadre de ce programme débuteront, incessamment.
Un maximum d’apiculteurs de la région, ainsi que les femmes et les jeunes, qui sont prioritaires, bénéficieront de cet important programme.

La sauvegarde de la biodiversité

La région du Draa Tafilalet offre un large éventail d’écosystèmes peuplés d’une faune et d’une flore aussi riches que variées. La dégradation de leur habitat naturel, la pollution, les problèmes liés à l’eau, les espèces invasives ainsi qu’un certain nombre de facteurs aggravants, ont entrainé une mise en danger des espèces se partageant cet environnement.  
En ce sens, le projet a mené un certain nombre d’études visant à identifier et caractériser les espèces animales et végétales. Cette identification a permis entre autres de jauger les performances de certaines races animales afin de définir leur capacité à s’adapter aux conditions difficiles et arides de la région. Caractériser ces espèces permet d’en connaitre les composantes génétiques, qui peuvent être utile afin de protéger la race de l’extinction mais également de se servir de cette information pour effectuer des croisements entre différentes espèces.

La protection des sols

Le projet OASIL a mis en œuvre la construction de réseaux de seuils pour captage des eaux de ruissellement permettant d’en réduire la vitesse d’écoulement et ainsi de protéger les sols de l’érosion hydrique. En effet, cette dernière appauvri le sol en éléments nutritifs ce qui peut nuire à sa qualité, à sa structure, à sa texture, et à sa stabilité.
Ce système mis en place protège parallèlement l’habitat concerné et donc la biodiversité qui y évolue.

Un tourisme ciblé

Les agrosystèmes oasiens sont majoritairement inexploités, qu’ils s ‘agisse des paysages, des produits agricoles, du tourisme ou même de l’artisanat. À cet égard, le projet entend maintenir son soutien aux petits agriculteurs, en améliorant le revenu de la majorité d’entre eux qui se trouvent en situation précaire. Cela passe par plusieurs initiatives de développement.
Le projet ambitionne de promouvoir et développer un modèle touristique pour la région de Draa Tafilalet, en créant des attractions touristiques spécifiques à la région : des circuits de randonnées bien tracés, la promotion de produits du terroir etc…
Une étude d’identification des circuits touristiques potentiels, mais également des produits du terroir qui gagneraient à être valorisés, est en cours de préparation.

Les équipes du projet

Les équipes du projet

Afin de mener à bien les objectifs fixés par le projet OASIL, le bureau de la représentation de la FAO à Rabat travaille en collaboration avec des équipes déployées sur le terrain au cœur des sites concernés par le projet. Celles-ci sont composées de techniciens hautement qualifiés et spécialisés dans la réhabilitation des oasis et qui bénéficient en outre d'une excellente connaissance des régions en question.

Mohamed Abdelmajid ELIDRISSI AMMARI est Coordonnateur du projet OASIL au sein du bureau de la représentation de la FAO à Rabat. 

Ayant intégré la FAO en Juin 2017, M. Elidrissi est titulaire d'un diplôme d'ingénieur agronome, d’un doctorat en écologie et d’un diplôme de gestion supérieur de l'ISCAE.

De par ses vastes connaissances dans les domaines du développement agricole, il a su se démarquer par ses talents de gestionnaire de projet. 

Son expérience dans l’élaboration et la mise en œuvre de plans de développement territorial, dans la gestion de la recherche agronomique ainsi que dans la planification du développement agricole, lui permet d’apporter une réelle valeur ajoutée à l’Organisation. 

Fort de ses nombreuses années d’expérience, M. Elidrissi apporte à la FAO à la fois expérience, sagesse et professionnalisme.

Abdelghani ALIOUI est Responsable des Relations Publiques et de la Communication pour le projet OASIL à Errachidia. 

Il a intégré la FAO en Juillet 2017 au poste de Coordonnateur National du projet OASIL, il a par la suite pris les fonctions de Responsable des Relations Publiques et de la Communication de ce même projet. 

Ingénieur en agronomie de formation, M. Alioui se démarque de par ses qualités de coordinateur de projet. En effet, ce dernier a contribué à l’implémentation de différents plans d’action. 

Son expérience passée dans le domaine de l’agriculture et dans un cabinet de conseil, lui a permis de développer une maitrise accrue du développement agricole du Maroc, ce qui en fait un élément indispensable à la réussite du projet. 

Dans le cadre de sa mission à la FAO, M. Alioui est basé à Errachidia et œuvre pour le projet OASIL qui vise à « Revitaliser les agroécosystèmes oasiens à travers une approche durable, intégrée et paysagère dans la région de Draâ-Tafilalet ». 

Yacine ALLAOUI est Ingénieur de développement à Ouarzazate au sein du projet OASIL.  

M. Allaoui a rejoint la FAO en Septembre 2019. Il est titulaire d’un diplôme d’Ingénieur Eau et Environnement obtenu à l’Ecole Nationale du Génie de l'Eau et de l'Environnement de Strasbourg (ENGEES), mais également d’un diplôme d’Ingénieur en Génie Rural obtenu à l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II (IAV). À cela s’ajoute un MASTER en Eau, Cartographie et Géomatique de l’Université obtenu dans la ville d’Orléans. 

Il a développé sa carrière professionnelle en combinant des expériences réussies au sein de la Nord-Africaine des Etudes Techniques (NAFET) d’Agadir en tant qu‘Ingénieur d’Etudes et au sein de l’Agence de bassin hydraulique Souss-Massa-Draa en tant qu’Ingénieur spécialisé dans la gestion des ressources en eau. 

Rachid LAKHCHACH est Technicien de support pour le projet OASIL au niveau du département territorial de l’ANDZOA à Zagora. 

Ayant intégré la FAO en Octobre 2019, il est titulaire d’une licence de technicien en génie civil de la High Technology School in Morocco de Khouribga. 

Combinant deux expériences au sein de l’Agence Belge de Développement ENABEL, l’une en tant Technicien Génie Rural et la seconde en tant que Technicien Génie Civil chargé de suivi des travaux dans les provinces Tinghir, Ouarzazate et Zagora, il a également œuvré au sein du groupe de sociétés SABAC et ETACER à Kenitra au poste de Conducteur de Travaux

Moulay Lhassane SOSSEY ALAOUI est Spécialiste en aménagement hydroagricole et gestion de l’eau à Errachidia pour le projet OASIL. 

A travers sa formation d’ingénieur d’état en Génie rural et travaux ruraux combinée à son expérience dans la recherche agronomique et ses talents en tant que chef de mission, M. Sossey gère ses responsabilités dans la plus grande efficience afin de permettre à la FAO de mener au mieux ses missions. 

Etant natif de la région dans laquelle se développe le projet OASIL, M. Sossey met à disposition de la FAO, depuis Mars 2018, à son arrivée à la FAO, non seulement son expérience en gestion de l’eau, mais également sa connaissance accrue du milieu oasien.