New York- Le Directeur général de la FAO José Graziano da Silva et le Président du Conseil de sécurité de l’ONU, l’Ambassadeur Ismael Gaspar Martins, se sont accordés sur l’importance de l’utilisation des données des analyses de la FAO qui sont régulières, actualisées et avancées sur les situations de sécurité alimentaire dans les pays en conflit. L’accord a été conclu durant une réunion qui s’est tenue dans le bureau du Président à New York, dans les coulisses du Conseil de sécurité de l’ONU en formule Arria sur la sécurité alimentaire et la paix.

La FAO, d’autres agences ONU et partenaires travaillent sur des mécanismes d’alerte rapide comme le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) et le Système mondial d’information et d’alerte rapide (SMIAR) pour évaluer la situation d’insécurité alimentaire dans ces pays.

Dans ce contexte, Graziano da Silva a déclaré que la FAO fournirait un rapport consolidé tous les trois mois aux membres du Conseil de sécurité de l’ONU, en particulier sur les pays qui sont sur l’agenda permanent du Conseil comme la Syrie, le Soudan du Sud, la République centrafricaine parmi autres.

« La FAO est en mesure d’observer les ménages qui sont dans les zones de conflit et de savoir ce qu’ils ont ou n’ont pas mangé à cause du conflit » a déclaré Graziano da Silva.

À son tour, l’Ambassadeur Martins a exprimé sa volonté d’introduire la base de données de la FAO comme point permanent du Conseil par la suite.

Réunion du CSNU

Au cours de la réunion, le Président du Conseil de sécurité a reconnu le rôle de la FAO dans le soulignement de l’importance du lien entre la sécurité alimentaire, la nutrition, la paix et le développement.

« Je suis fier d’avoir la FAO présente dans cette discussion et nous sentons faire partie de votre équipe sur ce chemin contre la faim », a déclaré l’Ambassadeur Martins, qui est le Représentant Permanent de l’Angola auprès des Nations Unies depuis 2001.