Publié par le Département du développement international (DFID) du Royaume-Uni, la dernière Évaluation du développement multilatéral décrit la FAO comme « un acteur s’étant nettement amélioré » et remarque que les améliorations structurelles de l’organisation ont permis de réaliser d’importantes économies.

Intitulé Élever le niveau : L'évaluation 2016 du développement multilatéral, le rapport de cette année a systématiquement évalué la performance et l’impact des activités des 38 institutions multilatérales financées par le Royaume-Uni à travers le DFID.

Il s’agit d’un renversement complet par rapport à là où nous étions avant ! À la suite de l’Évaluation de l’aide multilatérale 2011, le DFID avait averti formellement la FAO que les contributions de base étaient à risque à moins que la performance ne s’améliore dans les domaines définis. L’organisation a ensuite été placée dans un programme aux mesures spécifiques, où ses progrès étaient suivis régulièrement et évalués à haut niveau et où l’investissement était classé comme une mauvaise valorisation de l’argent pour les contribuables du Royaume-Uni.

La dernière Évaluation 2016affirme que la FAO a grandement amélioré et a « relevé le défi et renversé sa performance ». Selon le rapport, cette amélioration était soutenue par la forte orientation du haut de l’organisation.

À l’ouverture du Conseil lundi matin, le Directeur général a souligné, « Il s’agit d’une reconnaissance extraordinaire des mesures que nous avons mises en place depuis 2012, la direction et les pays membres ensemble, pour rendre la FAO plus efficace et efficiente. » et, comme il l’a dit, la FAO est maintenant considérée comme valable – au deuxième rang – avec le PAM et le FIDA.

Selon le rapport, “la FAO a une vision stratégique plus claire et rapporte sur les résultats, elle a modernisé sa structure de direction et a réalisé d’importantes économies. »

Effectivement, la FAO a fait de grands progrès dans l’utilisation efficace des ressources financières et l’application opportune de compétences humaines. De tels éloges de la part de l’agence de développement du Royaume-Uni soulignent certainement les avancées incroyables de l’organisation. Le rapport reconnait que l’organisation a fait des efforts considérables pour améliorer son impact, mieux gérer ses ressources, mieux appliquer son expertise technique, et systématiquement rationaliser les cadres de programmations injustifiés et coûteux.

Le Directeur général adjoint, Daniel Gustafson a déclaré, « Il est gratifiant de voir l’Évaluation 2016 du développement multilatéral du gouvernement du Royaume-Uni reconnaissait les améliorations significatives faites depuis la précédente Évaluation de 2011. La série d’examens du DFID a été constructive en fournissant une analyse impartiale et externe sur le travail de la FAO, ses contributions et comment nous gérons nos ressources. »

Il a ajouté, “Le rapport 2011 soulignait des faiblesses qui ont aidé à former nos priorités pour l’amélioration. La mise à jour en 2013 a reconnu les progrès et l’évaluation complète 2016 le confirme aujourd’hui, en attirant l’attention sur les importantes améliorations de la FAO parmi les 38 agences évaluées.

Le suivi et l’évaluation de nos partenaires et parties prenantes complémentent les efforts propres de la FAO d’assurer que ses activités demeurent au plus haut des standards. Dans cette optique, l’organisation tient à assurer que ses efforts ne sont seulement rentables et ponctuels, mais qu’ils se traduisent en effets durables pour ses bénéficiaires.

De la promotion du partage des connaissances et des bonnes pratiques avec des partenaires de même optique, et l’extension des initiatives aux côtés de mécanismes de responsabilité attentivement conçus, à travailler à l’amélioration constante du développement et des interventions humanitaires à travers une expertise en valeur ajoutée et à la prise de conscience des dépenses inutiles, le mandat de la FAO est parallèlement renforcé, grâce à nos partenaires et donateurs.

Le récent rapport ne démontre pas seulement que la FAO s’améliore en termes d’efficacité et de prestation, mais il élève la valeur de la collaboration. S’il s’agit de remplir son mandat efficacement et de mettre un terme à la faim d’ici 2030, l’organisation doit continuer de travailler fructueusement avec tous ses partenaires, produire ses effets sur le terrain et faire encore plus d’efforts et d’amélioration là où cela est possible.

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