La FAO, la BID et le FIDA s’associent pour renforcer les technologies de sécurité alimentaire pour les petits exploitants agricoles

L'Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la Banque islamique de développement (BID) et le Fonds international de développement agricole (FIDA) ont scellé un important partenariat visant à renforcer la sécurité alimentaire et la nutrition dans le monde. Cet accord de coopération trilatérale se focalise sur l’autonomisation des petits exploitants ruraux en leur garantissant l’accès à des technologies accessibles, abordables et adaptables, essentielles pour assurer la sécurité alimentaire. 

Dr Mansur Muhtar, vice-président des opérations de la BID, a souligné l’importance du rôle que peut jouer cette collaboration pour relever les défis urgents de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition auxquels sont confrontés de nombreux pays membres de la BID, en particulier les petits exploitants agricoles et les communautés pastorales. « Notre partenariat avec la FAO et le FIDA jouera un rôle essentiel dans l’identification des technologies susceptibles d’être intégrées dans le Programme global de réponse à la sécurité alimentaire (FSRP) de la BID et dans d'autres initiatives agricoles », a-t-il déclaré. Cette alliance se positionne comme une locomotive pour conduire la transformation de la durabilité de l’agriculture et de la sécurité alimentaire dans diverses régions. 

« La majorité des pays de la région du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord prévoient une hausse de l'insécurité alimentaire et de malnutrition. Ces défis sont particulièrement prédominants parmi les petits exploitants agricoles et les communautés pastorales. La nouvelle coopération tripartite entre la FAO, la BID et le FIDA facilitera l’identification des technologies susceptibles d’être intégrées tout au long de la chaîne de valeur des cultures afin d’améliorer les moyens de subsistance des petits exploitants et la sécurité alimentaire de l’ensemble des populations », a déclaré M. AbdulHakim Elwaer, sous-directeur général de la FAO et représentant régional pour le Proche-Orient et l'Afrique du Nord (NENA). « Cette coopération est importante pour la FAO, car elle constitue la première pierre du partenariat entre la FAO et la BID depuis la signature d’un mémorandum d'entente en 2020 », a ajouté M. Elwaer. 

« La technologie a permis aux petits producteurs de contribuer de façon efficace au développement agricole durable et à la sécurité alimentaire. En dépit des efforts énormes déployés pour introduire de nouvelles technologies afin d’appuyer les agriculteurs tout au long de la chaîne de valeur, il demeure un besoin urgent de renforcer les moyens et d’accélérer l’innovation par le biais de partenariats. L’accord de coopération actuel est une étape majeure de notre alliance avec d'autres partenaires pour contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable des Nations unies et de la Vision 2030 de l'Arabie Saoudite », a déclaré Thouraya Triki, directrice de la Division production durable, marchés et institutions au sein du FIDA. 

Elle a ajouté : « Nous entendons, à travers cet accord, partager nos connaissances et notre savoir-faire technique avec la FAO et la BID et bénéficier de cette initiative conjointe pour promouvoir ces technologies et renforcer les capacités des agriculteurs ruraux afin de les aider à réduire les coûts et à améliorer la production, les revenus et la sécurité alimentaire ».

Ces technologies agricoles intelligentes et solutions numériques transposables et adoptables appuieront le développement d'une agriculture à faible émission de carbone, amélioreront la résilience, contribueront à la réduction de la pauvreté, créeront des emplois et réduiront la vulnérabilité face aux risques liés au climat. 

Cette initiative collective, en phase avec l'ère numérique, vise à exploiter des outils et des approches innovants dans le but d'aider les ménages ruraux et les petits exploitants familiaux à prospérer malgré des défis multiformes. Ces technologies et solutions devraient non seulement améliorer la productivité agricole, mais également ouvrir la voie à des pratiques durables et à faible émission de carbone. En renforçant la résilience, en réduisant la pauvreté, en créant des opportunités d'emploi et en atténuant les vulnérabilités liées aux risques inhérents aux aléas climatiques, ce partenariat apparaît comme une source d'optimisme. 

Cet accord tripartite constitue une collaboration synergique qui mobilise l’expertise et les ressources de la FAO, de la BID et du FIDA afin d’autonomiser les ménages ruraux, d’aider les petits exploitants familiaux et de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire à l’échelle mondiale. Grâce à l’intégration des technologies de pointe dans les pratiques agricoles, ce partenariat vise à favoriser un approvisionnement alimentaire durable et résilient, stimulant ainsi la prospérité des communautés dans le monde entier. 

À propos de la FAO :

L’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) est l’agence spécialisée des Nations Unies qui mène les efforts internationaux vers l’élimination de la faim. Notre objectif est d’atteindre la sécurité alimentaire pour tous et d’assurer un accès régulier et suffisant à une nourriture de bonne qualité permettant à tous, de mener une vie saine et active. Avec 195 membres - 194 pays et l'Union européenne, la FAO est active dans 130 pays à travers le monde. 

À propos de la BID :

La Banque islamique de développement est une banque multilatérale de développement (BMD) qui œuvre conformément aux principes islamiques pour favoriser le progrès économique et social dans les pays membres. Fortement engagée en faveur du développement durable, la BID soutient activement des projets et des initiatives qui ont un impact positif sur la vie des communautés dans divers secteurs. 

À propos du FIDA :

Le FIDA est une institution financière internationale et une agence spécialisée des Nations unies. Basé à Rome - le centre des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture - le FIDA investit dans les populations rurales en leur offrant les moyens de réduire la pauvreté, de renforcer la sécurité alimentaire, d'améliorer la nutrition et de consolider la résilience. Depuis 1978, nous avons accordé plus de 24 milliards de dollars sous forme de dons et de prêts à faible taux d'intérêt pour financer des projets dans les pays en développement.