Une nouvelle contribution de 250 millions d’USD de la part de l’USAID stimulera les efforts de la FAO pour renforcer la sécurité sanitaire mondiale et les systèmes agroalimentaires

Le partenariat de longue date entre la FAO et l’USAID continue d’accroître la capacité des systèmes de santé animale à prévenir les risques pour la santé, à mieux s’y préparer et à y faire face ainsi qu’à lutter contre la résistance aux antimicrobiens.

©FAO/Abdulhakim

Campagne de vaccination de la FAO pour le bétail au Yémen.

©FAO/Abdulhakim

26/10/2022

Rome – L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) intensifient leurs efforts en vue de renforcer la sécurité sanitaire animale mondiale et de protéger les vies humaines et les moyens d’existence tout en améliorant les systèmes agroalimentaires et en protégeant l’environnement. 

L’USAID a réaffirmé son engagement sans faille en faveur d’un partenariat efficace et durable avec la FAO en contribuant à hauteur de 250 millions d’USD au financement du Programme d’action mondial en faveur de la sécurité sanitaire de la FAO pour une nouvelle période de cinq ans (de 2022 à 2027).

Ce nouveau financement facilitera la mise en œuvre du Plan d’action conjoint quadripartite «Une seule santé» puisqu’il permettra, avec le soutien de la FAO, d’assurer le maintien des capacités essentielles en rapport avec la santé animale et l’approche «Une seule santé» qui ont été développées dans plus d’une trentaine de pays dans les régions Afrique, Asie du Sud et Pacifique, et Afrique du Nord et Proche-Orient. Il contribuera également à renforcer les capacités dans certains nouveaux pays et aidera ainsi les parties prenantes nationales et régionales à mieux prévenir et détecter les menaces sanitaires à l’interface entre l’humain, l’animal et l’environnement, mais aussi à mieux y répondre.

«Nous sommes très reconnaissants à l’USAID pour sa contribution généreuse, qui vient à point nommé, ainsi que pour son soutien permanent et son engagement de longue date», a déclaré M. Qu Dongyu, Directeur général de la FAO. «La circulation des individus, la crise climatique, les chaînes de valeur complexes, le commerce des animaux d’élevage, des espèces sauvages et de leurs produits sont autant de facteurs qui concourent à accélérer la propagation des maladies. Nous devons intensifier nos activités et nos efforts de collaboration pour enrayer cette propagation. La nouvelle contribution de l’USAID permettra à la FAO de renforcer les capacités locales en matière de santé animale, de fournir une assistance technique dans le domaine de l’analyse des risques et de la surveillance des maladies, et d’améliorer la préparation et la riposte aux épidémies grâce à l’approche “Une seule santé”.» L’objectif final est d’accroître la contribution des systèmes de santé animale à la sécurité sanitaire locale et mondiale et à la prévention efficace de nouvelles pandémies.

Le partenariat renouvelé permettra d’élargir la portée du travail que la FAO a accompli en Asie et en Afrique depuis 2005 par l’intermédiaire de son Centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontières. Ce centre mène des interventions dans plus de 30 pays et s’étendra géographiquement grâce à cette nouvelle contribution sur la base de critères stratégiques et épidémiologiques. Le soutien apporté aux pays aidera également ceux-ci à mobiliser d’autres investissements dans la sécurité sanitaire et la transformation des systèmes agroalimentaires, notamment des dons et des prêts octroyés par des institutions financières internationales.

Contenir les zoonoses

La grande majorité des zoonoses infectieuses émergentes et endémiques sont transfrontières. Le Programme d’action mondial en faveur de la sécurité sanitaire de la FAO prévoit d’intégrer des perspectives régionales et épizonales, ce qui permettra d’élaborer des approches cohérentes pour la prévention et la maîtrise des maladies, d’utiliser plus efficacement les ressources là où elles sont limitées et de mettre à profit les ressources de l’Organisation et des Membres.

Les activités seront axées sur les points de contrôle critiques dans la chaîne d’approvisionnement ainsi que sur la promotion de la biosécurité, des mesures d’hygiène et des pratiques de production efficaces et durables aux interfaces animal-animal et humain-animal en vue de réduire les menaces sanitaires d’origine animale et de protéger la santé publique, les moyens d’existence et les systèmes agroalimentaires.

Afin de favoriser une approche plus fiable en matière de lutte contre les maladies, il conviendra de soutenir et de développer les échanges techniques bilatéraux et multilatéraux et la collaboration transfrontalière entre les pays visés en mettant l’accent sur l’évaluation des risques, la surveillance axée sur les risques, le diagnostic et la caractérisation des agents pathogènes, mais aussi sur la biosécurité et sur la prévention et la réduction des risques, notamment la vaccination, la prévention des infections et l’utilisation rationnelle des antimicrobiens.

Le partenariat entre l’USAID et la FAO dans le domaine de la santé animale

Ces seize dernières années, le Gouvernement des États-Unis d’Amérique, par l’intermédiaire de l’USAID, a financé à hauteur de 470 millions d’USD le Centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontières de la FAO afin de contribuer à la prévention et à la détection des situations d’urgence en matière de santé animale et publique et d’aider à y faire face.

Grâce à ce partenariat, la FAO a été en mesure de gérer et de coordonner le plus grand programme de renforcement des capacités en santé animale au monde, et de constituer des équipes multidisciplinaires de spécialistes de haut calibre pour aider les Membres les plus vulnérables et dotés de peu de ressources à renforcer leurs capacités pour soutenir les programmes de lutte contre les maladies et contribuer à l’élimination de la pauvreté, à l’amélioration de la sécurité sanitaire des aliments et de la sécurité alimentaire et à la protection de la santé mondiale.

Contacts

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