Pour transformer les systèmes agroalimentaires d’Afrique, il faut coordonner les politiques entre les secteurs

Le Directeur général de la FAO et des participants de haut niveau se sont réunis à l’occasion de la dix-septième réunion de la Plate-forme de Partenariat du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique

©FAO/Mustafa Saeed

Le Directeur général de la FAO :L'Afrique vit «une période stimulante»

©FAO/Mustafa Saeed

26/11/2021
Rome – Si l’on veut rendre les systèmes agroalimentaires africains plus durables, leur transformation doit s’opérer dans un «cadre stratégique intersectoriel, global, cohérent et coordonné», a dit aujourd’hui M. Qu Dongyu, Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), lors d’une manifestation de haut niveau de l’Union africaine (UA).

La Plate-forme de Partenariat du Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique (PP/PDDAA) est le principal forum de l’UA consacré au dialogue sur les politiques agricoles, au partage des enseignements tirés de l’expérience et à la reddition de comptes. Cette année, la réunion de la PP/PDDAA, qui se déroule sur trois jours et a pour thème «Éradiquer la faim en Afrique d’ici à 2025 grâce à des systèmes alimentaires résilients», a rassemblé des représentants de la Commission de l’Union Africaine, des ministres des 55 États membres de l’UA et des partenaires.

Lors d’un débat tenu vendredi avec les partenaires de haut niveau, le Directeur général de la FAO a fait remarquer que l’Afrique vivait «une période stimulante». Les participants se sont penchés sur les moyens de renforcer les institutions et d’augmenter les investissements en vue d’accélérer la transformation agricole et de rationaliser l’action menée en faveur de la résilience des systèmes alimentaires pour éradiquer la faim sur le continent.

M. Qu a mis en avant trois axes clés à privilégier pour accélérer la transformation agricole en Afrique: accroître la productivité agricole, renforcer la résilience en s’attaquant aux problèmes liés à l’eau et au climat dans l’agriculture et augmenter l’utilisation des données et le recours au numérique. 

«La FAO est déterminée à mettre à profit son savoir-faire et son expérience pour travailler avec les parties prenantes et les partenaires essentiels en vue de transformer les systèmes agroalimentaires africains et d’offrir un avenir meilleur et plus prometteur à tous», a dit le Directeur général.

Des représentants de la Banque africaine de développement, de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et de l’Institut international d’agriculture tropicale ont également pris part au débat.

Activités menées par la FAO avec l’Union africaine 

La FAO a prêté un appui à l’UA dans le cadre d’un certain nombre de projets afin de stimuler la transformation des systèmes agroalimentaires. En 2021, les deux organisations ont amorcé la mise en œuvre du Cadre pour stimuler le commerce intra-africain des produits et services agricoles, qui trace la voie à suivre pour développer le commerce agricole entre les pays africains et permettre au secteur agricole d’exploiter son potentiel et de contribuer à une croissance durable et inclusive en Afrique. 

La FAO a également travaillé avec l’UA dans le cadre de l’initiative africaine relative aux données en accès libre sur l’environnement, l’agriculture et les terres, qui a fait de l’Afrique le premier continent à terminer la collecte de données numériques sur l’utilisation des terres et son évolution, et dans le cadre de l’élaboration de politiques et de stratégies destinées à des plans nationaux visant à réduire les pertes après récolte.
Contacts

Miranda Wadham Smith Spécialiste en communication [email protected]

FAO Newsroom (+39) 06 570 53625 [email protected]