Des organismes des Nations Unies soutiennent un plan audacieux destiné à faire en sorte que chaque enfant dans le besoin reçoive un repas sain régulier à l’école d’ici à 2030

Les programmes intégrés de santé et de nutrition en milieu scolaire peuvent servir de tremplin pour la transformation des systèmes agroalimentaires

L'heure du déjeuner dans une école au Guatemala. La nourriture provient d'agriculteurs locaux dans le cadre d'un projet de la FAO.

©Pep Bonet/NOOR pour FAO

16/11/2021

Communiqué de presse conjoint

Rome – Des organismes des Nations Unies se sont déclarés vivement favorables à une coalition internationale dont la mission sera d’améliorer rapidement la nutrition, la santé et l’éducation des enfants d’âge scolaire partout dans le monde au lendemain des fermetures d’école survenues en raison de la pandémie de covid-19. 

En 2020, la pandémie a considérablement perturbé le fonctionnement des écoles et l’éducation dans le monde entier, et des millions d’enfants ont cessé de bénéficier des repas scolaires ou des services de santé et de nutrition fournis dans les écoles, tels que le déparasitage, la vaccination et le soutien psychosocial. Plus de 150 millions d’enfants continuent de passer à côté de repas et autres services de santé et de nutrition indispensables.

Dans une déclaration conjointe, cinq organismes se sont engagés à soutenir la coalition pour l’alimentation scolaire, alliance de plus de 60 pays menée par la France et la Finlande ayant pour vocation de donner à chaque enfant dans le besoin, d’ici à 2030, la possibilité de recevoir un repas nourrissant à l’école. Elle appuiera également les programmes d’alimentation scolaire «intelligents», qui associent les repas scolaires réguliers à des interventions complémentaires axées sur la santé et la nutrition qui favorisent la croissance et l’apprentissage des enfants.

Dans leur déclaration, les dirigeants des organismes concernés ont affirmé que les programmes de santé et de nutrition en milieu scolaire avaient des effets positifs concrets sur la croissance et le développement des enfants d’âge scolaire et des adolescents, qu’ils pouvaient aider à combattre la pauvreté, la faim et la malnutrition sous toutes ses formes chez les enfants, et qu’ils encourageaient ces derniers à fréquenter l’école tout en contribuant à leur apprentissage ainsi qu’à leurs santé et bien-être à long terme. 

Mais les enfants d’âge scolaire n’en sont pas les seuls bénéficiaires. Les dirigeants des cinq organismes ont fait observer que les repas scolaires pouvaient servir de tremplin pour la transformation des systèmes alimentaires. Ils peuvent en effet, là où c’est possible, privilégier les aliments produits localement, stimuler les marchés et les systèmes alimentaires nationaux et locaux, et améliorer les possibilités qui s’offrent aux petits exploitants et aux entreprises de restauration locales, dont beaucoup sont dirigées par des femmes. Enfin, ils sont susceptibles de faciliter la concrétisation d’au moins sept objectifs de développement durable.

Chacun des organismes – le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Programme alimentaire mondial (PAM) – mettra des compétences spécialisées au service de la coalition, qui pourra aussi compter sur le soutien de plus de 50 partenaires, dont des organisations non gouvernementales, des entités de la société civile et d’autres organisations.

Le Directeur général de la FAO, M. Qu Dongyu, a déclaré que l’Organisation était déterminée à épauler les Membres en passant par cette coalition mondiale pour l’alimentation scolaire, précisant qu’elle voyait le jour à un moment où il était primordial de garantir l’accès des enfants à des aliments nutritifs et leur autonomie fonctionnelle, ainsi que de favoriser le développement des communautés locales et la transformation des systèmes agroalimentaires.

La coalition œuvrera pour relancer les repas scolaires et d’autres programmes de santé et de nutrition qui existaient avant la pandémie de covid-19, élargir leur portée pour en faire bénéficier 73 millions d’enfants qui n’y avaient pas accès avant la pandémie, et améliorer leur qualité, notamment en définissant des normes et, dans la mesure du possible, en les reliant à la production locale d’aliments. 

Dans leur déclaration de soutien, les dirigeants des cinq organismes se sont engagés à collaborer avec les gouvernements à l’accomplissement des objectifs de la coalition en prêtant l’assistance technique et opérationnelle nécessaire, en faisant campagne pour rassembler des fonds et en contribuant à la collecte de données de meilleure qualité sur les retombées des programmes de santé et de nutrition en milieu scolaire.

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