FAO au Niger

L’approche Champs écoles Agropastoraux de la FAO donne satisfaction au Niger

cérémonie d'ouverture de la réunion du comité de pilotage
23/08/2017

« Dresser le bilan des activités réalisées d’avril 2016 à juin 2017 et valider le plan de travail de juillet 2017 à juin 2018 » est l’objet de la troisième réunion du comité de pilotage du projet « Intégration de la résilience climatique dans la protection agricole et pastorale pour la sécurité alimentaire dans les zones rurales vulnérables à travers l’approche des champs écoles des producteurs » mise en œuvre par la FAO sur financement du fonds mondial pour l’environnement.

Il ressort du bilan dressé au cours de cette réunion qui s’est déroulée le 18 juillet 2017 à Niamey que le projet prévu pour 48 mois a été exécuté à hauteur de 40,17%.  A l’issue des échanges, les participants ont formulé des recommandations. Il est recommandé au projet d’adopter des procédures simples et efficaces, de signer des conventions avec les Organisations Paysannes, de rendre formel le co-financement et faire en sorte que le groupe de maitres formateurs soit un groupe de travail permanent.

En ouvrant les travaux de la troisième réunion du comité de pilotage, le secrétaire général adjoint du Ministère de l’Agriculture et de l’élevage a affirmé que le « projet est en train de réussir avec brio le pari de renforcer la capacité des acteurs des secteurs agricole et pastorale du Niger à travers l’approche champs école. La stratégie de mobilisation sociale et les liens méthodologiques que ce projet a su créer avec d’autres approches et initiatives en cours permettent de garder les communautés au cœur du processus de mise en œuvre de toutes les activités. »  Il a déclaré que « le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage suit avec beaucoup d’intérêt toutes les activités et apportera davantage le soutien nécessaire à la mise en œuvre et la pérennisation des acquis de ce projet pour le bien-être de la population Nigérienne. »

Quant au Représentant Adjoint de la FAO au Niger M. Luc Genot, il a réitéré l’engagement de son organisation à « poursuivre l’appui technique au gouvernement nigérien». La FAO est « convaincue  qu’une approche de production intégrée peut accroitre la productivité, la résilience face au changement climatique et sécuriser la capacité économique des ménages ruraux. » a-t-il rassuré.