FAO au Niger

30 acteurs de la mise en œuvre de la CDB formés pour améliorer la conservation et la protection de l’environnement au Niger

07/06/2022

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en collaboration avec le Secrétariat Exécutif du Conseil National de l’Environnement pour un Développement Durable (CNEDD) renforce les capacités de 30 acteurs de mise en œuvre de la convention sur la diversité biologique (CDB) à travers des thématiques liées au financement, au cadre institutionnel et au mécanisme de reportage sur la biodiversité au Niger. Ces récipiendaires proviennent du ministère de l’environnement, des organisations de la société civile, des universités et des centres de recherche. A ceux-là, s'ajoutent les points focaux des différentes conventions du domaine de la biodiversité.

Avec les connaissances apprises les bénéficiaires sont en mesure de renseigner la plateforme d’information sur la biodiversité. Celle-ci contient toutes les réalisations en matière de biodiversité à l’échelle mondiale. Aussi, les bénéficiaires de la formation seront capables d’élaborer des projets  et de rechercher le financement.

Les activités qui seront menées à l’avenir par les participants de cette session de renforcement des capacités vont contribuer à améliorer la conservation et la protection de l’environnement au Niger.

Leur contribution sera utile pour le pays menacé par la dégradation de l’environnement et la perte de la biodiversité. Chaque année, le Niger perd environ 100 000 ha de terres  selon le Ministère de l’environnement et de la lutte contre la désertification. Cette dégradation est essentiellement causée par les actions conjuguées de l’homme et du changement climatique.

Cette activité entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Renforcement des capacités liées aux accords multilatéraux sur l’environnement dans les pays ACP » qui a pour objectif d’apporter des changements durables dans les politiques et pratiques agricoles afin de conserver et d’utiliser durablement la biodiversité, d’arrêter la dégradation des terres et la désertification et d’accroître la sécurité alimentaire et la résilience au changement climatique. Il cible, entre 2021 et 2023, plus de 4 400 bénéficiaires.