FAO au Niger

La FAO, l’UNCDF et l’APBE lancent un nouveau projet pour la résilience des communautés dans les régions nord Maradi et Zinder

26/02/2024

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fonds d’équipement des Nations Unies (UNCDF) et l’ONG Action Pour le Bien Être (APBE) en collaboration avec la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP) et les Ministères Techniques viennent de lancer  un nouveau projet de sécurité climatique, de  résilience et de stabilisation des communautés dans le nord des régions de Maradi et Zinder (PROSEC). 

Financé à hauteur de 3,3 millions de dollars américains par le Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix (PBF), cette initiative vise à renforcer les capacités des collectivités et communautés locales particulièrement les femmes et les jeunes sur l’intégration des risques climatiques, la prévention et la gestion non violente des conflits à travers la promotion d’un accès équitable aux ressources naturelles et le développement des opportunités de génération des revenus durables.

Prévu pour durer 3 ans, le projet touchera à terme environ 3 250 pasteurs et agropasteurs répartis dans 25 villages des communes de Tarka (département de Belbedji), Tanout et Falenko (département de Tanout) dans la région de Zinder et  Gadabedji (département de Bermo) et Tagriss (département de Dakoro dans la région de Maradi.

Dans la mise en œuvre, le projet compte cartographier et renforcer les structures locales pour contribuer à l’établissement des instruments et outils locaux de prévention et gestion des conflits et d’adaptation au changement climatique. Il développera des initiatives conjointes communautaires de gestion collaborative des ressources naturelles adaptées au changement climatique afin de renforcer la cohésion sociale, la prévention et la réduction des pratiques environnementales néfastes. Il fera bénéficier les communautés locales d’alternatives économiques à travers la promotion des initiatives de génération des revenus protectrices de l’environnement.

Le projet intervient dans un contexte où le Niger est confronté à plusieurs problèmes liés aux effets des changements climatiques (aridité des sols, température très élevées, sécheresse…), aux crises alimentaires chroniques, à l’instabilité des pays frontaliers et au flux des retournés. En plus, le pays enregistre une forte croissance démographique, une pression foncière insoutenable, un appauvrissement des terres agricoles, un amenuisement des espaces pastoraux, une dégradation des ressources naturelles, une occupation des espaces protégés et un accaparement des ressources.