La FAO appuie le processus d’intégration de la résilience climatique dans la production agro-sylvo-pastorale à travers l’approche champs école au Niger

 24 août 2015, Siloé : Une vingtaine de maitres formateurs en approche champs école sont, depuis le 24 août 2015, pour deux semaines, en formation au centre Siloé (20 Km de Niamey). Les participants sont des cadres issus  des structures nationales de vulgarisation, d’appui-conseils en agriculture, élevage, environnement et des organisations paysannes.

Entrant dans la mise en oeuvre du projet « Intégration de la résilience climatique dans la production agricole et pastorale pour la sécurité alimentaire dans les zones rurales vulnérables à travers l’approche champs école » (GCP/NER/043/LDF), cette session vise à renforcer les capacités des maitres formateurs en techniques d’élaboration participative de programme de formation basée sur l’analyse des besoins, renforcer leurs capacités en technique de formation non formelle des adultes et en coaching dans l’appui-conseil.  .  

Elle est animée par deux formateurs du "PIP-COLEACP" appuyés par une équipe de quatre experts de la FAO venus du Burkina, du Sénégal et du siège. Elle marque, aussi, le démarrage du programme de formation des acteurs des champs école au Niger. En effet, les maitres formateurs formeront, à leur tour, les facilitateurs qui, ensuite, apporteront l’accompagnement nécessaire aux agriculteurs et éleveurs au sein des champs-écoles agro-sylvo-pastoraux.

Au terme de ce processus de formation en cascade, basé sur la découverte des principes de l’agro-écologie et des pratiques améliorées dans différents systèmes de production, le "GCP/NER/043/LDF aura à toucher, avec le potentiel des formateurs, des facilitateurs et des producteurs formés, plus de 20 000 unités de production à travers 1000 champs-école installés ou renforcés.

Rappelons que la formation en champs école paysan (CEP) est basée sur l’expérimentation conduisant à explorer, à tester, à adapter et à adopter les bonnes pratiques. Le champ-école facilite le développement de réseaux entre groupes d’apprenants(es), et assure, entre autres, la promotion des connaissances endogènes.

Présidant, la cérémonie d’ouverture de cette session de recyclage, le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, M. Illa Djimrao a remercié la FAO et le FEM « pour l’appui constant qu’ils ne cessent d’apporter au Gouvernement du Niger pour la sauvegarde de la sécurité alimentaire et nutritionnelle ».

Quant à M. Dieudonné Bamouni, assurant l’intérim du Représentant de la FAO qui intervenait à la même occasion, il a indiqué que la présence du SG du ministère de l’Agriculture à la cérémonie d’ouverture de l’atelier « témoigne à la fois de l’engagement du gouvernement de la République du Niger à soutenir tout ce qui contribue effectivement à la croissance des productions agricoles et à l’amélioration de la sécurité alimentaire nutritionnelle et de l’excellence des relations de sa coopération avec la FAO ».

M. Bamoiuni a conclu en affirmant que « le changement climatique constitue une menace sérieuse pour l’humanité et requiert de la part de nous tous un engagement sans faille pour assurer, à nous et aux générations futures, des lendemains meilleurs… ».