Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture

Gouvernements, fondations internationales et le secteur privé se réunissent à Cordoue pour discuter d’un nouveau fonds qui contribue à la sécurité alimentaire mondiale

13/09/2010

Cordoue (Espagne) - Des représentants de gouvernements, le secteur privé et des fondations internationales ont discuté aujourd'hui à Cordoue (Espagne) le rôle de la nouvelle initiative du Traité international "Labourer le Champ", qui soutient les agriculteurs dans les pays en voie de développement à adapter leurs plantes cultivées aux effets du changement climatique et à améliorer la sécurité alimentaire mondiale, au cours d'une réunion organisée par le gouvernement espagnol.

La réunion, intitulée "Assurer la sécurité alimentaire mondiale", est la première de son genre et a eu lieu dans le Palais de la Merced de Cordoue. L'événement a contribué à renforcer le dialogue entre les gouvernements les plus engagés, des experts et les donateurs de fonds, et à améliorer les relations avec des nouveaux bailleurs de fonds potentiels en examinant les possibilités offertes par le Fonds.

Le Fonds, créé par les états membres du Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture en tant que mécanisme pour investir dans la biodiversité agricole, a reçu des promesses de contributions de 15 millions de dollars depuis décembre 2009.

La contribution qu’a fait la différence pour le Fonds, d’un montant de 2,2 millions de dollars, a été apportée par le gouvernement espagnol en décembre et ensuite l'Italie, l'Australie, la Norvège, le Kenya et l'Organisation des Nations Unies pour le Développement (PNUD) lui ont emboîté le pas.

La réunion de Cordoue a été présidée par la Secrétaire général de développement rural d’Espagne Mme Alicia Villauriz Iglesias. L’agenda de la réunion contenait des conférenciers de haut niveau de la Fondation Gates, l’Imperial College de Londres, Oxfam, le Fonds international de développement agricole (FIDA) et la Convention sur la Diversité Biologique (CBD).

Le groupe a discuté de questions de plus grande importance pour le Fonds, y compris les derniers développements dans la lutte contre l'insécurité alimentaire au niveau mondiale, le rôle du secteur privé et celui des fondations internationales.

Le Plan stratégique de collecter 116 millions

L'objectif de réunir 116 millions de dollars pour le Fonds avant la fin de l'année 2014 a été adopté par tous les états membres du Traité international à sa troisième réunion à Tunis en Juin 2009. Dès lors, le Secrétariat du Traité international a travaillé sur la mise en oeuvre d'un plan stratégique qui vise à assurer le soutien financier des états membres, du secteur privé et des fondations internationales.

Shakeel Bhatti, le Secrétaire du Traité international, a expliqué que "le Fonds est nouveau, mais très dynamique et il est prévu que plus de 10 millions de dollars vont être utilisé dans les prochains mois pour soutenir des projets de conservation ayant un impact fort dans les pays en voie de développement". Bhatti a déclaré qu'il y a actuellement des projets financés par le Traité international dans quatre continents, mais l'objectif est "d'augmenter le nombre de projets et leur impact sur la sécurité alimentaire en augmentant les montants des subventions et en l'améliorant le processus de sélection par le biais de conseils d'experts provenant du monde entier".

Le Traité international ne facilite pas seulement le financement de la biodiversité agricole, mais facilite également l'échange de semences et autres matériels génétiques provenant du monde entier à travers une banque de gènes virtuelle qui contient plus de 1,3 millions d’échantillons des plantes cultivées les plus importantes telles que la pomme de terre, le riz, le manioc, le blé et le maïs.

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